Un des éléments les plus contraignant dans la LNH est sans aucun doute la masse salariale. Outre le désir des joueurs de se joindre ou non à une organisation, la gestion des rémunérations occupe une grande partie de la composition d’une équipe.
Selon l’informateur de TSN, Chris Johnston, les chances demeurent élevées que le Canadien de Montréal réussisse à se départir du contrat de Carey Price en l’échangeant à une autre formation de la LNH.
Comme le rapporte TVA Sports, mais un obstacle demeure : le Tricolore doit d’abord attendre que le dernier boni à la signature prévu à l’entente soit versé. Ce versement de 5,5 millions $ est attendu pour le 1er septembre, sur les 7,5 millions $ que Price doit toucher lors de la dernière année de son contrat. Bien que les assurances couvrent jusqu’à 60 % de ce montant, aucune équipe ne voudra assumer une telle dépense pour un joueur qui ne remettra jamais les patins.
Une fois ce boni payé, la situation deviendra nettement plus favorable pour une transaction. L’équipe qui mettra la main sur le contrat de Price n’aura plus qu’à lui verser 2 millions $, dont une bonne portion sera également couverte par les assurances. Le CH a déjà fait ce genre de mouvement, avec le contrat de Shea Weber, entre autres.
L’ajout du contrat de Price sur la masse salariale d’une autre équipe peut sembler inutile, mais dans les faits, ce type de contrat peut s’avérer utile pour des équipes en reconstruction qui doivent atteindre le plancher salarial. C’est une stratégie déjà utilisée dans la LNH. Des clubs comme les Sharks de San Jose, les Blackhawks de Chicago ou même les Penguins de Pittsburgh, tous bien en dessous du plafond salarial avec plus de 13 millions $ d’espace, pourraient envisager une telle manœuvre, surtout s’ils se dirigent vers une saison de transition.
En retour, ces équipes obtiendraient une compensation du Canadien, que ce soit sous forme d’un choix au repêchage ou d’un jeune joueur prometteur.
Tel que mentionné par TVA Sports, le Canadien de Montréal dépasse actuellement la masse de 5,42 millions de dollars. Kent Hughes et la haute direction auront donc des décisions à prendre.
