Jouer en séries éliminatoires au sein de la Ligue nationale de hockey (LNH), c’est quelque chose d’extrêmement difficile et excessivement demandant pour le corps humain. Les joueurs, tels des soldats, vont à la guerre et jouent, pour plusieurs, avec un ou des bobos. La compétition est féroce, le jeu physique figure à son summum et les matchs sont très relevés, donnant tout un rendez-vous aux adeptes de hockey.
Puisqu’il est question des bobos de certains joueurs, tout le monde demeure au courant: Alexandre Carrier, après des mises en échec d’Alex Ovechkin et Tom Wilson, s’est mis à souffrir au niveau d’une jambe et du cou (commotion?). Malgré toute cette souffrance, Carrier s’est présenté lors de cette cinquième joute afin de valser pour une dernière fois ce printemps.
Après la rencontre, lors des entretiens d’après-match, on a pu apercevoir le bandage au niveau de la cheville d’Alex Carrier. Brendan Gallagher, pour sa part, jouait avec une côte cassée, alors que Josh Anderson traînait de multiples blessures depuis le mois de décembre. Comme l’a précisé Carrier, tout le monde était certes confronté à un problème.
Ceci étant dit, avec les prestances de Carrier, qui a été l’un des meilleurs éléments chez le Tricolore, plusieurs joueurs de Capitals de Washington ont découvert tout un guerrier. Tom Wilson a d’ailleurs indiqué à quel point son respect envers Carrier était très élevé. On savait que Carrier était bon, sans être flashy, mais, en séries, il a été encore meilleur. Son étoffe a prouvé amplement qu’il est tout un gamer et c’est une excellente facette pour la culture de l’organisation.
Pour le CH, ce n’est qu’une partie remise, puisque cette équipe regorge de jeunesse talentueuse avec les Suzuki, Caufield, Slafkovsky, Hutson, Guhle et Demidov. Ce six-pack sera ensemble encore pour plusieurs années, ce qui demeure tellement positif pour la suite de ce récit rayonnant.
