Le Canadien savait ce qu’il faisait en montant au repêchage pour sélectionner Alexander Zharovsky au 34ᵉ rang en juin dernier. Mais ce que l’organisation ne pouvait pas prévoir, c’est que son jeune espoir russe deviendrait déjà un sujet de conversation dans la KHL. À Salavat Yulaev Ufa, son entraîneur Viktor Kozlov ne tarit pas d’éloges — tout en assurant que rien n’a été offert gratuitement au jeune attaquant.
Canadiens prospect Alexander Zharovsky is rising fast — and his KHL coach Viktor Kozlov says it’s all earned: “No favors from me.”
— RG (@TheRGMedia) July 15, 2025
Via @mndamico
Full: https://t.co/WoZ3aZldNM
« Aucun passe-droit de ma part. Il a mérité chaque minute de glace, » a lancé Kozlov en entrevue avec RG. Appelé en urgence lors des dernières séries éliminatoires à cause d’une blessure chez les moins de 21 ans, Zharovsky a saisi sa chance avec brio. À 18 ans, il n’a pas seulement tenu le coup : il a impressionné par son calme, sa prise de décision et sa capacité à créer de l’offensive sous pression.
« Quand il a sauté sur la glace, il n’avait pas l’air nerveux. Il jouait avec un plan clair. Il ne faisait pas juste se débarrasser de la rondelle », a expliqué Kozlov. Résultat : il a graduellement gagné du temps de jeu, jusqu’à devenir une pièce utile dans la rotation d’Ufa.
Pour la saison 2025‑2026, Zharovsky aura l’occasion de percer l’alignement régulier du club. Mais encore une fois, il devra gagner chaque présence. « Il aura de la marge pour faire des erreurs. Ce sera à lui de démontrer qu’il appartient à ce niveau », souligne Kozlov, qui vante autant l’attitude humble du jeune homme que son talent.
Le mot d’ordre est clair : pas question de s’enflammer trop vite. Le modèle ? Un certain Kirill Kaprizov, qui avait pris le temps de dominer en Russie avant de traverser l’Atlantique. Kozlov insiste : le développement doit se faire à long terme, avec patience.
Malgré l’importance de Zharovsky pour le CH, aucune communication officielle n’a encore été amorcée entre Ufa et Montréal. Kozlov ne s’en formalise pas, mais ouvre quand même la porte à une collaboration — à sa façon : « Martin St-Louis et moi, on est à peu près du même âge. S’il est libre en août, qu’il vienne faire un tour à notre camp à Ufa ! »