On se demandait si Kent Hughes avait l’intention de s’entendre avec Kaiden Guhle le plus tôt possible afin qu’il prolonge son contrat avec le Canadien et, par la même occasion, s’assurer d’avoir sous contrat pour longtemps le noyau de l’avenir de l’équipe.
Nous avons eu la réponse ce matin avec l’annonce d’une entente qui assure, sur papier, la présence du défenseur dans l’uniforme Bleu – Blanc – Rouge jusqu’en juillet 2030!
Kent Hughes ne chôme pas pendant cette période estivale! 🤩https://t.co/GLAgZLedJz
— La Poche Bleue (@lapochebleue) July 31, 2024
L’agent du principal intéressé, Allain Roy, s’est confié à Nicolas Cloutier, de TVA Sports, et il ne s’en cache pas : lors des discussions, Kent Hughes a été très clair en mentionnant qu’il ne voulait rien savoir d’une entente de huit ans
Pourquoi? Probablement parce que Hughes savait très bien qu’en empruntant cette route, Guhle voudrait une entente similaire à Jake Sanderson, à 8.05 millions $ par année, ce qui aurait fait de lui le joueur le mieux payé du Tricolore, devant Nick Suzuki, Cole Caufield et Juraj Slafkovsky.
Plusieurs scénarios ont été explorés par l'agent de Kaiden Guhle avec le directeur général Kent Hughes. Voici pourquoi six a été le chiffre magique.
— Nicolas Cloutier (@NCloutierTVA) July 31, 2024
Les dessous des négociations, expliquées avec moult détails 👇 https://t.co/xjwv72ELwI
Kaiden Guhle, avec l’expérience qu’il a déjà dans la LNH, pouvait devenir joueur autonome sans compensation à l’âge de 27 ans. Hughes voulait s’assurer d’acheter au moins deux années d’autonomie et pour cela, il fallait une entente de six ans, c’est pourquoi les deux parties en sont arrivées à cette durée.
«On voulait le meilleur des deux mondes : un peu de sécurité, mais on ne voulait pas s’engager pour huit ans à moins d’avoir le chiffre qu’on voulait.» – Allain Roy
Aussi, l’agent a admis que le contrat d’Alex Vlasic, avec les Blackhawks, n’a pas aidé la cause de Kaiden Guhle, lui qui a obtenu 4.6 millions $ par année, pour six ans également, puisque c’est devenu un comparable à la baisse pour son client.
Désormais la clé pour le défenseur du Tricolore, d’ici à ce qu’il arrive à la fin de cette entente, c’est de faire augmenter sa valeur en demeurant fiable sur la patinoire et… en santé bien entendu.
Une hausse de sa production offensive pourrait grandement aider, mais Roy ne se raconte pas d’histoires : avec la relève offensive qui s’en vient à la ligne bleue, ce ne sera pas toujours facile.
«Il va jouer sur la première vague d’infériorité numérique et peut-être sur la deuxième d’avantage numérique. Je regarde ce qui s’en vient chez le CH, et ça va être difficile de lui trouver du temps sur le jeu de puissance.» – Allain Roy