À un mois du camp d’entraînement, le directeur général des New Jersey Devils, Tom Fitzgerald, reste confiant : le dossier du contrat de Luke Hughes, défenseur étoile restricted free agent (RFA), « finira par se concrétiser ». Fitzgerald explique qu’il est courant que ces négociations s’étendent jusqu’à la dernière minute, notamment autour du début du camp, qualifié d’« heure H ». Les deux parties — l’organisation et Hughes, représenté par l’agent Pat Brisson — poursuivent les discussions avec sérieux.
Le dossier est délicat. Luke souhaite un contrat de cinq saisons, aligné sur celui de son frère Jack, qui expire en 2030. De leur côté, les Devils privilégient une formule différente : soit un contrat relais (bridge) court, soit une extension à long terme, plus avantageuse pour la stabilité à venir. L’organisation veut éviter un retournement similaire à celui vécu avec Dawson Mercer l’an dernier, qui avait retardé son entrée au camp — un scénario dont Fitzgerald demeure prudent.
Le contexte financier de la ligue, avec la montée du plafond salarial et les discussions autour de la nouvelle convention collective (CBA), complexifie davantage la situation. Fitzgerald insiste sur la nécessité de trouver « un terrain d’entente adapté à aujourd’hui, tout en considérant le futur ». Il rappelle aussi que chaque équipe doit composer avec ses propres contraintes internes, malgré l’augmentation générale du plafond salarial.
En résumé, alors que l’aube de la saison 2025-26 approche, l’annonce du DG des Devils garde la porte ouverte à un dénouement rapide et satisfaisant — mais rien n’est acté, et le temps presse.
