Au moment de composer ces quelques lignes, le Rocket de Laval se retrouve en pleine lutte éliminatoire, lui qui vient de sortir les Monsters de Cleveland en quatre petites parties (une série 3 de 5). Les hommes de Pascal Vincent possèdent toutes les aptitudes nécessaires afin de rafler la Coupe Calder, cela dit.
Au sein de ce groupe, nous retrouvons un certain David Reinbacher, qui est perçu comme le meilleur espoir à la ligne bleue au sein de l’organisation des Canadiens de Montréal. Avant l’amorce de cette quatrième joute face aux Monsters, Reinbacher ne détenait aucun point, mais son apport va au delà des statistiques offensives.
Reinbacher demeure un rouage primordial au niveau physique et défensif, lui qui s’implique tel un David Savard 2.0 lors de ce bal printanier de la Ligue américaine. Il joue la game avec une tonne de maturité, tout comme les propos qu’il livre avant l’entame d’une rencontre primordiale.
Les médias lui ont demandé s’il était excité de possiblement rejoindre les Canadiens de Montréal la saison prochaine et Reinbacher n’est pas nécessairement entré dans le jeu du journaliste en question:
«Je veux dire que c’est toujours agréable, n’est-ce pas? Mais en fin de compte, il faut faire son travail ici. Je fais ce qu’on me demande ici. Je ne me projette pas dans l’avenir, je regarde ce soir et j’essaie de faire ce qui est contrôlable. C’est ce sur quoi j’essaie de me concentrer en ce moment.»
Comment ne pas apprécier cette grande maturité du jeune brigadier du Rocket de Laval, qui, à 20 ans seulement, sort d’une saison ardue en raison d’une grave blessure au genou qu’il a subie lors des joutes préparatoires des Canadiens de Montréal. L’organisation a emprunté un processus strict quant à son retour au jeu et celui-ci semble porter ses fruits en date d’aujourd’hui.
