© Sergei Belski-USA TODAY Sports

Leon Draisaitl lève le voile sur la pression dans les marchés canadiens

Ce n’est un secret pour personne : évoluer dans une ville canadienne au sein de la LNH s’accompagne d’une pression constante. Véritable religion au pays, le hockey est ancré dans l’identité culturelle des Canadiens, qu’ils soient partisans ou joueurs. Lorsque ce n’est pas le poids de l’histoire de l’organisation qui pèse sur les épaules, c’est la composition actuelle de l’équipe qui, selon plusieurs, devrait logiquement aspirer aux grands honneurs dans un avenir rapproché.

Au-delà de l’aspect financier, souvent moins attrayant en raison des taxes plus élevées au Canada, c’est surtout la pression médiatique qui rebute bon nombre de supervedettes du circuit Bettman. Si certains athlètes s’épanouissent sous les projecteurs et carburent à cette attention quotidienne, d’autres, au contraire, préfèrent évoluer dans des environnements plus discrets, loin de l’intensité médiatique constante qui caractérise les marchés canadiens.

Questionné par un journaliste, l’attaquant vedette des Oilers d’Edmonton, Leon Draisaitl, a admis ne pas être particulièrement dérangé par la pression qui entoure les marchés canadiens. Et il en connaît un rayon. À Edmonton, l’intensité est à son comble ces jours-ci. Les Oilers participent à une deuxième finale d’Association consécutive, après avoir échappé les grands honneurs la saison dernière lors d’un match ultime en finale de la Coupe Stanley.

«La pression est plus haute ici, les médias, les partisans, les attentes… C’est de cette façon, c’est tout. C’est un pays de hockey. Ça commence avec le hockey et ça finit avec le hockey. Je ne sais pas si les autres équipes peuvent bien gérer cette pression, je ne suis pas la bonne personne pour répondre à ça. Nous pouvons bien la gérer et nous sommes très excités de retourner sur la glace.» -Leon Draisaitl

Il faut avouer qu’un joueur des Panthers ou des Sharks ne joue probablement pas avec la même pression qu’un joueur des Maple Leafs ou des Canadiens, par exemple.

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