
Les Maple Leafs de Toronto ont connu une autre saison régulière couronnée de succès, mais, comme c’est trop souvent le cas depuis plusieurs décennies, cette performance ne s’est pas traduite par des résultats probants en séries. Le club de la Ville Reine, qui atteignait la deuxième ronde pour seulement la deuxième fois en 20 ans, a vu son parcours s’arrêter en sept matchs face aux Panthers de la Floride.
En subissant l’élimination, les Maple Leafs ont rejoint les Jets de Winnipeg, les Capitals de Washington et les Golden Knights de Vegas, tous évincés du tournoi printanier. Cette situation illustre une tendance bien ancrée dans la Ligue nationale de hockey (LNH) : une excellente saison régulière ne garantit en rien le succès en séries. Les quatre formations ayant cumulé le plus de points durant les 82 matchs du calendrier cette année – Toronto, Winnipeg, Washington et Vegas – ne sont plus dans le portrait. Pire encore, une seule équipe du top-8, les Stars de Dallas, est toujours en lice.
The top 4 regular season teams have been officially eliminated from the playoffs 👀
— B/R Open Ice (@BR_OpenIce) May 19, 2025
Playoff hockey is just different 😤 pic.twitter.com/Zy4nMcAGvf
Il faut remonter à 2012-2013 pour retrouver une troupe ayant terminé au sommet du classement général et soulevé la Coupe Stanley la même année. Les Blackhawks de Chicago avaient alors remporté le trophée des Présidents avant de triompher en finale contre les Bruins de Boston en six duels. Depuis l’instauration de la distinction en 1986, seulement huit clubs ont réussi à conclure une campagne au sommet tout en mettant la main sur Lord Stanley quelques semaines plus tard.
Tout cela illustre que la saison régulière et les séries représentent deux mondes distincts, chacun nécessitant des profils d’équipe spécifiques. Il est rare qu’une formation soit conçue pour exceller autant lors du calendrier régulier que durant les éliminatoires.
