Les offres hostiles demeurent une rareté dans la LNH. Il arrive parfois qu’une seule au cours de l’été capte brièvement l’attention des amateurs, mais les équipes semblent de plus en plus réticentes à emprunter cette voie.
Dans un texte publié par Nicolas Cloutier de TVA Sports, le sujet refait surface. Il y rappelle qu’un article de The Athletic, basé sur les propos de dirigeants et d’agents sondés, laissait pourtant entrevoir un été mouvementé à ce chapitre. Malgré ces prédictions, les offres hostiles se font toujours aussi discrètes sur le marché.
Les propriétaires se montrent de plus en plus réticents à autoriser ce type de manœuvre en raison des implications budgétaires et des répercussions potentielles sur leurs relations avec les autres dirigeants du circuit. Lorsqu’une offre hostile est soumise, elle a pour effet indirect de hausser la valeur marchande de joueurs comparables, ce qui peut déranger l’équilibre financier de plusieurs équipes.
Bien que le plafond salarial ait connu une hausse cette année, les conseillers auprès des propriétaires doivent faire preuve d’un pouvoir de persuasion remarquable. Ils doivent démontrer, avec un haut degré de certitude, que le joueur ciblé justifiera l’investissement à long terme. En l’absence de garanties solides, il est peu probable qu’un propriétaire accepte de prendre un tel risque et d’en assumer les conséquences
Ce qui nous amène au cas de Mason McTavish. Les Ducks d’Anaheim disposent d’une marge salariale importante, ce qui leur permettrait vraisemblablement d’égaler sans trop de difficulté toute offre hostile qui pourrait être soumise à leur jeune joueur. Dans un tel contexte, est-ce qu’une tentative en vaudrait réellement la peine? Probablement pas.
Non seulement les chances de succès seraient minces, mais une telle démarche risquerait également d’endommager les relations entre l’équipe soumissionnaire et les Ducks.
Cela ne signifie pas pour autant que le Suisse ne changera pas d’adresse, mais cela pourrait expliquer pourquoi aucune offre hostile n’a encore été déposée en ce début de mois d’août. Les enjeux politiques et financiers entourant ce type de manœuvre demeurent complexes, et plusieurs équipes préfèrent éviter de perturber l’équilibre fragile entre les organisations de la LNH, surtout lorsque les chances de succès sont incertaines.
À suivre…
Je sors de mes vacances pour m'interroger sur cette promesse de «l'été des offres hostiles» qui ne s'est jamais concrétisée. https://t.co/1882cNU6vB
— Nicolas Cloutier (@NCloutierTVA) August 2, 2025