Chaque année, je me fais un plaisir de regarder le plus de matchs possibles lors du March Madness, le championnat de basket-ball universitaire américain.
C’est le sport à l’état pur: des jeunes de 18 à 22 ans qui donnent tout et qui savent qu’ils sont probablement en train de vivre l’apogée de leur carrière.
Car, il faut être honnête, pour 95% des finissants (les seniors), ce ne sera pas la NBA après. Ce sera du basket-ball professionnel ailleurs sur la planète ou, surtout, la vie d’adulte.
Les joueurs qui tentent présentement d’aider leur université à remporter le titre national ne font pas des millions comme les athlètes de la NBA. Est-ce que ça les empêche de se donner à 100%? Pas du tout. Bien au contraire.
Ils jouent au basket parce qu’ils aiment ça. Ils veulent se dépasser.
Des histoires cendrillons
Chaque année, il y a une ou plusieurs histoires cendrillons. La présente édition ne fait pas exception.
Florida Atlantic, neuvième favorite dans sa région, a battu Tennessee (4e) hier pour accéder au Elite 8 (quarts-de-finale) pour la première fois de son histoire.
Princeton, une 15e tête de série qui a jusqu’ici battu Arizona (2e) et Missouri (7e), tentera elle aussi d’accéder au Elite 8 aujourd’hui, face à Creighton (6e).
L’Université Farleigh Dickinson (16e) est passée à l’histoire, le week-end dernier, en devenant seulement le deuxième équipe numéro 16 à battre une favorite (Purdue)… en 152 tentatives!
FDU a toutefois été ramenée sur terre au deuxième tour, perdant justement contre Florida Atlantic.
Essayez-le…
Et c’est ça, le March Madness. Des surprises, des déceptions, des joies, des pleurs, des fins de matchs spectaculaires, des fins de matchs crève-coeur…
À travers tout ça, de jeunes adultes qui donnent leur 100% et qui n’ont qu’une idée en tête: devenir champions américains.
On saura qui réalisera leur rêve le 3 avril. Entre-temps, regardez dont un peu de March Madness. Je vous garantis que vous allez aimer.
Personnellement, avec la Coupe du monde de soccer, les éliminatoires de la NFL et les Jeux olympiques, c’est pas mal l’événement sportif que j’aime le plus suivre.