Matteo Mann (gracieuseté LHJMQ)

Matteo Mann vient d’une famille de hockey

Quatre des meilleurs espoirs de la LHJMQ en vue du prochain repêchage de la LNH seront présentés à la foule du Centre Bell, ce soir, dont Matteo Mann.

Le nom Mann vous dit sans doute quelque chose. Trent, le père de Matteo, oeuvre dans l’état-major des Sénateurs d’Ottawa depuis 2011. Il a été promu adjoint au directeur général Pierre Dorion, avant le début de la saison.

Troy, son oncle, a notamment déjà dirigé les Bears de Hershey et les Sénateurs de Belleville, dans la Ligue américaine.

Matteo a donc des liens directs avec l’organisation des Sénateurs, mais cela ne lui garantit évidemment pas qu’ils vont le repêcher, en juin prochain.

Cependant, ce qui pourrait lui garantir d’être repêché par un club de la LNH, c’est s’il continue à bien utiliser son gros gabarit de 6’5’’ et 225 lb, lui qui en est à sa troisième saison à la ligne bleue des Saguenéens de Chicoutimi.

Un futur Colton Parayko?

Pour ceux qui ne l’ont jamais vu jouer, à quel genre de défenseur ressemble-t-il? « Je dirais Colton Parayko, répond le sympathique Néo-Brunswickois. C’est un gros bonhomme comme moi et sa game est simple. Pour moi, pour atteindre le prochain niveau, ça doit être ça: offrir un jeu simple, bouger la rondelle, jouer physique, avoir un bon bâton. Parayko est 6’6’’ et 235 lb et il est capable de jouer contre les meilleures lignes. Il n’a pas le meilleur coup de patin, mais son hockey IQ [sens du jeu] compense. Je le regarde beaucoup et c’est un bon comparable. »

Mann a seulement cinq passes en 38 matchs jusqu’ici cette saison, après une récolte de 11 points en 63 rencontres, l’an dernier. Vous comprenez qu’on ne parle pas ici d’un futur Erik Karlsson.

Jouer sur une grande glace à Chicoutimi

Mann aspire toutefois à devenir un défenseur « complet et dur à jouer contre ». Et il tient à rassurer ceux qui doutent de sa vitesse et de sa mobilité, vu son gabarit. « Je m’améliore à ce niveau à chaque année et je suis assez intelligent pour m’adapter quand j’affronte des joueurs plus rapides », répond Mann, qui estime que le fait de jouer sur la patinoire olympique des Sags l’aide.

« C’est pour ça que je progresse autant depuis mes 16 ans, souligne-t-il avec son joli accent acadien. La grande glace me force à couvrir plus d’espace sur la glace, surtout en largeur. Ça m’aide aussi à préparer des jeux, car il y a un peu plus d’espace. »

Des liens avec les Sénateurs

Évidemment, quand ton père et ton oncle travaillent dans la LNH ou autour, ça doit pas mal toujours parler de hockey en famille? « C’est sûr, on parle beaucoup des détails dans ma game, avoue Mann. Moi j’aime ça, parler des petits détails. Ça m’aide à m’améliorer. Je suis chanceux de les avoir dans ma famille. J’essaie toujours de m’améliorer et de laisser faire le outside noise.

« Le hockey, c’est la chose que l’on préfère dans le monde, ajoute le géant. Alors, parler de hockey ensemble, n’importe quand, c’est le fun pour nous. On ne parle pas toujours de mon jeu. Souvent, on parle de ce que l’on a vu dans la Ligue nationale ou dans le junior. »

Difficile de prédire quand Mann sortira au prochain repêchage, lui qui est présentement classé au 53e rang des espoirs nord-américains selon la Centrale de la LNH.

Sa charpente pourrait toutefois inciter un directeur général à prendre rapidement une chance dans son cas…

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