Pour une deuxième année consécutive, Connor McDavid entamera l’été les mains vides, incapable de mettre la main sur la Coupe Stanley. Encore une fois, les Panthers de la Floride ont eu le dessus sur les Oilers d’Edmonton, affichant cette fois une maîtrise encore plus grande qu’en 2024. Bien que la formation albertaine ait réussi à soutirer deux victoires dans la série, l’ensemble de la confrontation a été marqué par une domination claire des hommes de Paul Maurice. Le match numéro six en a été la démonstration la plus éloquente.
Lors de cet ultime match, les Cats ont, une fois de plus, neutralisé Connor McDavid et Leon Draisaitl, les rendant presque invisibles chaque fois qu’ils sautaient sur la glace. Au cours des deux dernières parties, le duo vedette a été limité à deux points, un différentiel combiné de -11 et seulement six tirs au filet.
En mêlée de presse, le capitaine des Oilers n’a pas caché sa frustration en commentant la stratégie employée par l’équipe d’entraîneurs dans cette rencontre décisive.
« On a continué à essayer la même chose encore et encore, comme si on se cognait la tête contre un mur. » – Connor McDavid
Ce que le numéro 97 reproche à Kris Knoblauch et à son personnel, ce n’est pas le plan de match initial, mais plutôt le manque d’ajustements en cours de route. Au lieu de modifier leur approche selon l’évolution de la rencontre, l’entraîneur-chef et ses adjoints sont demeurés campés sur leur stratégie de départ, refusant de s’adapter au rythme imposé par l’adversaire. Cela dit, à travers ses propos, on comprend que, même si McDavid est le meilleur joueur au monde et qu’il parvient habituellement à surmonter les obstacles lorsqu’ils se présentent à lui, les Panthers étaient tout simplement trop dominants cette fois-ci.
« Il faut leur donner le crédit, ils ont livré une solide performance. » – Connor McDavid
