Même s’il part avec un léger avantage après avoir représenté le Canada à la Confrontation des 4 nations, Samuel Montembeault n’aura rien de garanti en vue des Jeux olympiques d’hiver. Le gardien du Canadien de Montréal devra connaître un départ canon à la saison 2025-2026 pour convaincre Doug Armstrong et l’état-major canadien qu’il mérite l’un des trois postes.
Le directeur général de l’équipe nationale a d’ailleurs été clair : la compétition sera féroce devant le filet. « Il y a probablement huit ou neuf gardiens qui se battent pour trois postes », a confié Armstrong au réseau Sportsnet. Pour le camp d’orientation prévu du 26 au 28 août à Calgary, seuls Montembeault, Jordan Binnington et Adin Hill ont été invités. Une façon de limiter les effectifs, mais la lutte se poursuivra tout l’automne.
Des rivaux de taille
En plus de ses deux collègues de février dernier, Montembeault devra garder un œil sur Mackenzie Blackwood, Darcy Kuemper, Logan Thompson, Stuart Skinner et Tristan Jarry, tous pressentis comme candidats sérieux. Le moindre faux pas pourrait lui coûter sa place.
Pourtant, le Québécois sort d’une saison impressionnante. En 62 matchs, il a affiché un dossier de 31-24-4, un taux d’efficacité de ,901 et une moyenne de buts alloués de 2,82. Sa brillante fin de campagne a permis au CH de se qualifier pour les séries, consolidant son statut de gardien numéro un à Montréal.
«Il y a probablement huit ou neuf gardiens qui se battent pour trois postes», selon le DG 😳https://t.co/SunRkWqTcz
— TVA Sports (@TVASports) August 21, 2025
Binnington intouchable?
À l’inverse, Jordan Binnington semble pratiquement assuré d’un poste. Héros de la Confrontation des 4 nations, il a de nouveau démontré qu’il savait élever son jeu dans les moments importants. Armstrong, qui est aussi son DG à St. Louis, n’a pas tari d’éloges : « Il est l’ultime compétiteur. »
Un enjeu collectif
Au-delà du duel des gardiens, notons la présence du capitaine du Canadien, Nick Suzuki, parmi les 42 joueurs invités au camp. La délégation montréalaise sera donc bien représentée à Calgary.
Pour Montembeault, le message est clair : rien n’est acquis. Ses performances d’octobre à janvier feront foi de tout. Une place à Milan et Cortina se mérite… et il devra prouver qu’il la désire plus que quiconque.