© Sam Navarro-Imagn Images

Pascal Vincent passe aux aveux concernant son rôle avec les Jackets

Avant de débarquer chez le Rocket de Laval dans un rôle de titulaire en chef bien identifié, Pascal Vincent a dû jouer le rôle de substitut avec les Blue Jackets de Columbus. Vincent a été pris au dépourvu quatre jours avant l’amorce du camp d’entraînement.

Cette situation s’est déroulée à l’automne 2023, alors que Mike Babcock, qui devait piloter les Jackets, a dû remettre sa démission en raison d’une drôle de demande à ses joueurs. Babcock voulait, en quelque sorte, visiter la vie privée de ses poulains, en voulant zieuter les photos qui se retrouvaient dans le cellulaire de chacun.

Cela dit, pour son premier rôle de pilote en chef d’une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH), ce n’était pas une situation idéale pour Vincent, qui n’était pas le premier choix de la concession.

«Je suis rentré par la porte d’en arrière, et les joueurs le savaient aussi. On te donne cette équipe-là quatre jours avant le camp. Les joueurs le savent, que tu n’étais pas le premier choix de l’organisation. T’es le professeur substitut. Dans ce monde-là, si tes premiers pas ne sont pas stables, c’est difficile. Autant je suis content d’avoir eu l’opportunité, autant ç’a été l’année la plus difficile de ma carrière d’entraîneur.» – Vincent

Comme Vincent l’a sagement souligné, c’est clairement une besogne ardue d’être un entraîneur-chef au sein de la LNH lorsque tu es un Québécois. La montagne est plus laborieuse à escalader, ça ne fait aucun doute!

«Quand tu arrives dans la Ligue nationale comme Québécois, que tu n’y as pas joué, que tu n’es pas dans le cercle et que tu as un accent, comment tu te démarques? Pour moi, ç’a été de travailler. Je voulais acquérir tellement d’informations que j’allais devenir un élément important. D’avoir un accent dans notre milieu, c’est moins le cas aujourd’hui, mais à l’époque, ça avait un impact. Je me suis tellement fait dire quand j’étais dans le junior que c’était impossible pour les Québécois de graduer à moins d’avoir joué dans la Ligue nationale ou que ce soit par le Canadien de Montréal.» – Vincent

Tout compte fait, on peut certes lancer que ç’a bien tourné pour Pascal Vincent, qui connait un succès monstre avec le Rocket de Laval.

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