Dave Lévesque (JdM) a déposé un excellent papier sur Pascal Vincent à partir des propos de Paul Maurice, eux qui ont œuvré ensemble chez les Jets de Winnipeg. Vincent, depuis l’entame de la campagne au sein de la Ligue américaine, fait parler de lui à outrance en raison des prouesses singulières du Rocket de Laval. Le pilote en chef du Rocket démontre, hors de tout doute raisonnable, qu’il se situe au sommet de son art.
Cela dit, au sujet de Vincent, Maurice a précisé à quel point il était unique. Sa force principale, toujours selon l’entraîneur-chef des Panthers de la Floride, demeure la suivante: il peut être dur avec un joueur tout en l’aimant. Et ses joueurs sont pleinement conscients de cette aptitude de Vincent, qui conserve tout un chacun dans de bonnes dispositions mentales.
«Mais sa vraie force, c’est qu’il peut être dur avec joueur tout en l’aimant et ils vont le ressentir tout en ressentant ses convictions. Il n’y a donc aucune ambiguïté dans ses équipes quant à l’imputabilité et au niveau d’effort qui doit être déployé. Il fait tout ça en affichant beaucoup d’intérêt envers ses joueurs.» – Maurice
Une autre de ses nombreuses forces, c’est qu’il capte bien le jeu en raison des nombreuses vidéos qu’il visionne, lui qui connaît les systèmes de toutes les équipes.
Vincent est très unique, étant un entraîneur qualifié de la nouvelle vague et qui n’a pas peur de dire les vraies choses sans se cacher de rien.
«Il est vraiment unique. Il est ce qu’on pourrait appeler un entraîneur de la nouvelle vague. Si vous lui posez une question, il va prendre une pause et il va ensuite vous donner une très bonne réponse concise. Ça ne durera pas dix minutes, ça sera exactement ce qu’il pense, ça sera réfléchi et le plus intéressant est que s’il ne connaît pas la réponse, il va le dire et il va tout faire pour la trouver.» – Maurice
C’est donc le cas de le dire, le club-école des Canadiens de Montréal se retrouve entre de bonnes mains!
