L’agent de Cole Caufield, Pat Brisson, était de passage, mardi, à l’émission JiC, à TVA Sports, pour commenter l’entente du petit attaquant du Canadien de Montréal.
Brisson a parlé de ce contrat comme un contrat win-win. « Le Canadien est satisfait. Caufield est satisfait. Tout s’est fait de la bonne façon. On est fiers de s’être entendus au début juin comme ça et de ne pas avoir traîné ça jusqu’à la fin août / début septembre », a mentionné l’agent.
« Lorsqu’un jeune américain paraphe une entente de huit ans au Canada, ici à Montréal, ça montre son amour pour Montréal. Lorsqu’on a commencé à discuter de contrat, on parlait de 6-7-8 ans. Il était tellement satisfait de voir la direction où l’équipe s’en va. Il adore la ville, il adore le Québec. Ça m’a aidé à prendre des décisions et de commencer les négociations. »
La possibilité de signer une entente plus courte a-t-elle déjà été sur la table?
« C’est certain qu’on a expliqué toutes les options à Cole et sa famille. Il ne faut pas oublier que Cole était à cinq ans d’être agent libre et non quatre ans comme Nick Suzuki. Ce qu’on a fait, c’est de sortir les cinq-six joueurs qui sont dans son comparable comme Suzuki, Tim Stützle, Josh Norris, Matthew Boldy et Dylan Cozens. Mais tous ces joueurs-là étaient à quatre ans d’être agents libres. Cole était à cinq. C’est une année de plus qu’on a vendue, que le Canadien a achetée. »
« On a regardé toutes les possibilités. Cole voulait faire au moins six ans. Nick Suzuki, son contrat termine dans sept ans. Nous, on a signé pour huit ans. »
Comment sont-ils arrivés au montant de 7 850 000 $ par année, soit moins que Suzuki?
« On a regardé les comparables, dont Suzuki, et on était environ dans ces montants-là. C’était important pour le Canadien d’avoir le capitaine qui gagne un peu plus, on parle de 25 000 $ de plus. On a accepté cette situation-là. »
« Si Cole était à quatre ans au lieu de cinq ans pour devenir agent libre, il aurait peut-être eu un salaire d’environ 8 à 8,3 millions $. »
« Dans tout ça, [le Canadien] bâtit une équipe, des blocs qu’on place un à la fois. Et Cole voulait faire partie des blocs importants. Il a acheté l’idée de Kent Hughes et de Jeff Gorton pour continuer à bâtir une équipe gagnante à Montréal. »