Honnêtement, depuis qu’il a mis les pieds dans la LNH, Michael Pezzetta a fait tout en son possible pour aider le Canadien de Montréal.
On ne s’attend pas à ce qu’il remplisse le filet, mais plutôt qu’il amène de l’énergie à ses coéquipiers, lorsque sa présence sur la surface givrée est requise. C’est une chose qu’il a accompli avec brio jusqu’à présent, disons-le.
Le 55 est limité offensivement, ce n’est pas un secret de polichinelle, certes, mais il a toujours rempli le rôle qui lui était demandé, même s’il n’a pratiquement pas joué cette année. Il est un coéquipier exemplaire, en plus de se donner coeur et âme pour cette organisation.
Le moustachu a une job ingrate, on ne se fera pas de cachette, mais il garde le sourire malgré tout. On n’a pas l’impression qu’il reçoit la reconnaissance qu’il mérite, bien au contraire, lui qui reçoit régulièrement des critiques sur la place publique, même s’il est un éternel guerrier qui ne recule devant rien.
Il l’a encore prouvé, vendredi soir contre les Sénateurs d’Ottawa, ayant jeté les gants avec Hayden Hodgson dans le cadre d’une furieux combat.
Pezzetta a eu le dessus sur son adversaire, en plus d’avoir vu son doigt être réduit en bouillie aux termes du combat, démontrant ainsi à quel point il laisse littéralement tout sur la patinoire. La réaction de ses coéquipiers en dit long sur le respect à son endroit.
L’Ontarien ne reviendra probablement pas avec le Canadien de Montréal en 2025-2026, mais on se doit de reconnaître le travail acharné qu’il démontre envers cette équipe. Certains pourraient jaser du fait qu’il n’a cueilli aucun point en 27 parties cette années, mais honnêtement, le hockey, la plupart du temps, ça va au-delà des statistiques offensives. Tout est dans les petits détails de la game.
Donnons du love au «Pezz»!
