Parlons de Lane Hutson un instant. Profitons-en afin de rappeler que le jeune brigadier de la Sainte-Flanelle a décroché tout un honneur en recevant le trophée Calder, remis à la recrue de l’année au sein de la LNH. Ses 66 points et son étoffe lui ont permis de rafler ce titre avec beaucoup d’avance sur le second. Hutson est également impliqué au sein de la communauté, lui qui se retrouve derrière le banc d’un tournoi à Montréal.
Cela dit, Hutson a démontré et démontre hors de tout doute raisonnable qu’il demeure un premier de classe, même s’il a été un choix de deuxième tour. Mais comment un joueur de ce calibre peut-il avoir glissé aussi loin que le 62e rang? Les spécialistes et les amateurs ne sont d’ailleurs pas les seuls à se questionner à ce sujet, puisque Brendan Gallagher se pose également cette fameuse question.
Voici d’ailleurs les dires de Gallagher concernant son jeune coéquipier. Ce dialogue a eu lieu lors d’un entretien livré en direct de TSN 690 la semaine dernière:
«À la séance d’échauffement de son premier match en carrière à Detroit (le 15 avril 2024), je le voyais patiner et il était différent des autres. Je ne l’avais pas vu jouer, mais c’était évident. Son talent sautait aux yeux. Il a également toute une éthique de travail: je n’ai jamais vu quelqu’un passer autant de temps que lui sur une patinoire. C’est un joueur spécial, je l’ai constaté assez rapidement. Pour être franc, je ne sais pas à quoi pensaient certains recruteurs. Pourquoi est-il descendu si bas au repêchage?»
Plusieurs se posent la même question. 🤔https://t.co/ecae8wTXDH
— TVA Sports (@TVASports) June 18, 2025
Oui, les recruteurs dormaient. Même s’il ne mesure que 5 pieds 9 et qu’il pèse 162 livres mouillé, il est en mesure de s’imposer le long des bandes et il est solide sur ses patins. Je ne crois pas que c’était une raison valable pour le laisser descendre jusqu’au 62e échelon, mais bon, le CH a été certes chanceux de se retrouver avec ce choix lors de cette sélection de deuxième ronde.