Owen Beck a eu l’occasion de se faire remarquer cette saison dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Au cours de ses 12 matchs avec les Canadiens de Montréal, l’attaquant de 21 ans a laissé entrevoir de belles qualités, tout en montrant qu’il lui restait encore des aspects à peaufiner avant de pouvoir aspirer à un poste permanent dans la grande ligue. Rien d’anormal, compte tenu de son jeune âge.
Cela dit, avec le Rocket de Laval, Beck s’est véritablement illustré. Auteur de 44 points en 64 duels, il a été l’un des piliers offensifs du club-école du CH, évoluant principalement au centre, sa position naturelle. Toutefois, en séries éliminatoires, l’entraîneur-chef Pascal Vincent a choisi de le déplacer à l’aile en raison de l’arrivée de renforts. Beck a tout de même continué à prendre des mises au jeu et à remplir un rôle hybride, preuve de sa polyvalence.
Ce repositionnement aurait pu être mal accueilli par l’athlète, surtout considérant ses performances convaincantes au centre tout au long de la saison. Pourtant, le numéro 62 n’a jamais ronchonné. Il a embrassé ce changement avec professionnalisme, comprenant que cette adaptation pourrait jouer en sa faveur. Comme l’a souligné l’analyste Grant McCagg, ce genre de flexibilité lui ouvre davantage de portes vers la LNH – triplant même, selon lui, ses chances d’intégrer l’alignement des Canadiens à long terme.
Beck a été utilisé à l’aile avec le Tricolore en 2024-2025, mais apprivoiser une « nouvelle » position au plus haut niveau demeure un défi. Évoluer dans ce « nouveau » rôle, au sein d’un environnement moins exigeant, comme les séries de la Ligue américaine – mais toujours très compétitif – ne peut que favoriser son développement. Sa capacité à combler les besoins de son équipe, tant au centre qu’à l’aile, témoigne de sa maturité et de sa détermination à s’imposer dans la LNH. Bien qu’il ait été formé en tant que joueur de centre, sa polyvalence représente un atout considérable pour une organisation déjà bien pourvue à cette position.
