Samuel Montembeault a vécu une saison 2024-2025 particulièrement chargée devant le filet des Canadiens de Montréal. Lui qui n’avait jamais disputé plus de 41 matchs en une campagne a été appelé à défendre la cage lors de 62 rencontres, soit le deuxième plus haut total de toute la Ligue nationale de hockey (LNH) et le plus élevé chez le CH depuis Carey Price en 2018-2019.
Cette utilisation intensive – jugée excessive par certains – s’explique notamment par l’incapacité du club à dénicher une véritable doublure à l’athlète de 28 ans. Jakub Dobeš a offert plusieurs performances convaincantes, mais pas assez constantes pour alléger la charge du portier originaire de Bécancour.
« Il [Dobeš] nous a permis d’aller chercher plusieurs points cruciaux en fin de saison, il est venu en relève en séries éliminatoires et nous a offert une victoire, et il a plutôt bien joué en séries dans des circonstances difficiles. Mais, étant donné la situation actuelle de notre équipe, si quelqu’un arrive et s’empare du poste, nous allons toujours envisager cette option. On veut favoriser le développement à l’interne et donner une chance aux jeunes lorsqu’ils sont prêts. Donc, s’ils nous montrent qu’ils le sont, nous prendrons les décisions nécessaires pour leur faire de la place. » – Jeff Gorton
"It all starts in net."
Jeff Gorton and the Canadiens brass are doubling down on goaltending depth as a pillar of their rebuild.
En résumé, le temps de glace sera attribué selon le mérite. Si le gardien numéro deux – pressenti pour être Dobeš – se distingue, il verra son rôle s’élargir. Gorton a d’ailleurs précisé que l’objectif idéal serait de limiter Montembeault à environ 60 matchs, tout en laissant une porte ouverte à une utilisation accrue si ce dernier connaît une saison exceptionnelle.
Lors de ses 62 apparitions en 2024-2025, celui qu’on surnomme Snacks a présenté une fiche de 31-24-7, avec un taux d’efficacité de 0,902 et une moyenne de buts alloués de 2,80.