Depuis quelques saisons, Brendan Gallagher bénéficie d’un traitement bien particulier dans la Ligue nationale de hockey (LNH). En raison de son jeu énergique et de sa réputation de spécialiste des provocations devant le filet, l’attaquant des Canadiens de Montréal entretient une relation souvent conflictuelle avec les arbitres. Son style intense, parfois perçu comme excessif, lui a valu plusieurs pénalités… et quelques gestes adverses non sanctionnés.
Or, voilà que Sam Bennett semble emprunter un chemin similaire. Le numéro 9 des Panthers de la Floride, reconnu lui aussi pour son jeu dérangeant, attire de plus en plus l’attention des officiels, et c’est assez flagrant depuis le début des éliminatoires. Son nom revient régulièrement dans les discussions, et pas uniquement pour ses performances offensives.
Lors du premier match de la série de deuxième tour contre les Maple Leafs de Toronto, Bennett a frappé le gardien Anthony Stolarz à la tête, une action qui a contraint ce dernier à quitter la rencontre pour de bon. Puis, face aux Oilers d’Edmonton, à deux reprises, il a fait parler de lui pour ses frasques et, vendredi, au cours du duel numéro deux, ça s’est retourné contre lui.
En première période, après un petit accrochage avec Mattias Ekholm, Bennett s’est retrouvé sur Stuart Skinner, projeté au sol lors du contact avec l’attaquant des Cats. Contrairement au match précédent, où un geste semblable n’avait pas été sanctionné, cette fois, les officiels ont sévi. Plusieurs analystes estiment d’ailleurs que, si un autre joueur s’était retrouvé dans cette situation, aucune punition n’aurait été décernée.
Il est désormais clair que le corps arbitral surveille de près les agissements de Bennett. Si ce dernier ne modère pas son intensité autour des gardiens adverses, il risque non seulement de nuire à son équipe en écopant de pénalités évitables, mais aussi de voir des buts être annulés pour obstruction.
