Plus les séries progressent, plus la valeur marchande de Sam Bennett augmente. Le deuxième pivot des Panthers de la Floride demeure l’arme la plus redoutable en séries éliminatoires, rien de moins. Même s’il demeure un joueur de 45-50 points et de 25 buts en saison régulière, sa valeur est inestimable et, à mon avis, elle devrait être plus élevée que celle de Mitch Marner, par exemple.
Jeudi soir, lors du deuxième duel face aux Hurricanes de la Caroline, Bennett s’est amusé tel un larron en foire, lui qui a fait scintiller la lumière rouge à deux reprises, tout en récoltant une mention d’aide sur le premier filet du brigadier Gustav Forsling. Notons qu’il a également distribué un total de quatre mises en échec, prouvant ainsi son efficacité dans toutes les facettes de la game.
Son style de jeu est remarquable, ce qui amènerait 32 directeurs généraux à se réjouir de l’intégrer dans leur organisation. Un DG qui se respecte réellement optera pour un Bennett avant un Marner, même si le second a récolté 102 points en saison régulière. Logiquement, une formation qui cible un Bennett ou un Marner, c’est qu’elle vise les grands honneurs… et pour rafler ce précieux trophée, lequel de ces deux joueurs devient la meilleure option?
Comme on dit: poser la question, c’est y répondre…
Par contre, la valeur de Bennett risque d’être astronomique s’il se présente réellement sur le marché. Selon moi, le centre de 28 ans devrait/pourrait coûter 8 millions de dollars par saison sur une durée de six ou sept ans. C’est colossal. C’est monstrueux. Mais, c’est Sam Bennett. Si vous écoutez les joutes des Panthers, vous comprenez certes à quel point ce cheval demeure une denrée (très) rare à travers la LNH.
Au final, ce dialogue en faveur de Bennett me guide vers la pensée suivant: Bill Zito fera tout en son pouvoir afin de conserver les services de son acteur principal pendant les matchs du printemps. Comment pourrait-il ne pas ramener ce soldat au sein de son unité, surtout avec l’augmentation du plafond salarial?
