Patrik Laine a déjà appartenu à l’élite de la LNH. S’il n’y est plus associé depuis quelques années, c’est sa santé mentale qui l’a désorienté.
Dans un événement présenté au Quartier des spectacles dans le cadre du Festival M.A.D., auquel le Finlandais et sa conjointe, Jordan, se sont associés avec leur fondation (From Us to You), le franc-tireur a révélé que plus d’un joueur sur deux dans la Ligue nationale de hockey souffre de problèmes de santé mentale.
C’est absolument saisissant lorsqu’on fait le calcul : plus d’un patineur sur deux, dans chaque équipe du meilleur circuit au monde, broie du noir.
«Ces données sont effarantes. Ce sont les seuls chiffres que j’ai à rapporter. C’est peut-être beaucoup plus que 58%», a souligné Laine, dont les propos ont été partagés par le collègue Nicolas Cloutier.
Laine, qui souhaite demeurer à Montréal après la prochaine saison, décrit la détresse psychologique comme une phase incontournable pour plusieurs hockeyeurs.
«Tu ne peux pas traverser la vie sans rencontrer des épreuves. C’est surtout vrai dans notre sport. Il y a beaucoup de pression et tu es beaucoup en déplacement sur la route, loin de ta famille. Tu composes avec des blessures et beaucoup d’autres choses.
«C’est épuisant par moment et ça peut certainement t’affecter si tu ne prends pas soin de ta tête comme tu le fais pour ton corps. C’est ce que nous essayons de faire, ici. D’attirer plus l’attention vers la cause.»
Avant de se joindre aux Canadiens l’été dernier, Laine avait pris une pause du hockey pour traiter sa détresse mentale. Il a récemment déclaré aux médias finlandais qu’il avait retrouver le plaisir de jouer après avoir songé à tout abandonner.
Aux dires de son capitaine, Nick Suzuki, le vétéran est dans une forme optimale à quelques semaines du camp.
«Il a vraiment l’air en forme au gymnase et sur la glace. Je le trouve très heureux d’être à Montréal», a-t-il déclaré jeudi, lors d’un tournoi de golf.
