Au fil de son parcours dans la Ligue nationale de hockey (LNH), David Savard a su se réinventer. Initialement reconnu pour son potentiel offensif, il a évolué pour devenir un pilier défensif, redoutable en désavantage numérique et reconnu pour son courage à bloquer les lancers adverses.
En 870 matchs de saison régulière, le Québécois a bloqué pas moins de 1 624 tirs, ce qui le place au 35e rang de l’histoire de la LNH dans cette catégorie, et au quatrième échelon parmi tous les joueurs originaires du Québec.
Ce dévouement à se sacrifier physiquement n’était pas anodin. Comme il l’a révélé lors de son passage au balado La Poche Bleue mercredi, Savard a toujours rêvé d’être portier. N’ayant pas percé à cette position, il a trouvé une manière unique de s’en rapprocher.
« J’ai toujours voulu être gardien, c’était une façon pour moi de le faire » – David Savard
Tout au long de sa carrière, nombreux sont ceux qui l’ont comparé à un second gardien lorsqu’il était sur la glace, tant son sens du sacrifice était impressionnant. Ses tirs stoppés ont souvent fait la différence à des moments cruciaux.
Son absence la saison prochaine laissera un vide considérable, particulièrement dans cette dimension du jeu. Depuis son arrivée avec les Canadiens de Montréal en 2021-2022, Savard a enregistré 646 lancers bloqués à sa fiche. À l’annonce de sa retraite, le numéro 58 a exprimé son intérêt à demeurer dans l’organisation pour contribuer au développement des jeunes arrières. Son expérience pourrait s’avérer précieuse pour inculquer cette mentalité défensive aux prochains piliers à la ligne bleue.
