Jouer pour les Canadiens de Montréal au Centre Bell constitue une expérience mémorable pour la majorité des athlètes ayant le privilège de porter l’uniforme de la Sainte-Flanelle. L’intensité de la foule, la ferveur des partisans et l’ambiance unique qui règne dans l’enceinte du 1909, Avenue des Canadiens-de-Montréal, laissent une empreinte durable.
Mais cette atmosphère enivrante ne touche pas que les joueurs du Bleu-Blanc-Rouge : même leurs adversaires en ressentent l’effet.
Après trois années d’absence en éliminatoires (2022 à 2024), le Tricolore a renoué avec le tournoi printanier en 2024-2025. Et, dès le premier match au Centre Bell, l’ambiance a atteint des sommets. Logan Thompson, le gardien des Capitals de Washington, s’est retrouvé aux premières loges pour y goûter, alors qu’il tentait de freiner l’élan des hommes de Martin St-Louis.
« C’était incroyable… le hockey des séries là-bas, chapeau aux partisans. C’était la patinoire la plus bruyante dans laquelle j’ai joué. J’ai énormément de respect pour cette ville et sa culture. C’est une excellente équipe de hockey et, clairement, elle est en pleine ascension… » – Logan Thompson
Pour le portier des Caps, les duels disputés à Montréal ont représenté tout ce que la valse printanière de la Ligue nationale de hockey (LNH) a de plus vibrant à offrir : une intensité palpable, une passion débordante et une foule infatigable. Ces propos élogieux, provenant d’un rival, résonnent avec d’autant plus de poids.
Thompson est sans doute loin d’être le seul à être impressionné par cette atmosphère. Plusieurs athlètes du circuit Bettman ont probablement ressenti la même chose, et jouer des matchs dans un tel marché a de quoi séduire. Avec une équipe en pleine progression et un amphithéâtre où règne une ambiance électrisante, Kent Hughes possède des atouts majeurs pour attirer des hockeyeurs de haut calibre dans la métropole au cours des prochaines saisons.
