Le dossier Sidney Crosby fait beaucoup jaser au sein de la planète hockey. Longtemps, le principal intéressé a affirmé vouloir rester jusqu’à la retraite un Penguin de Pittsburgh, mais son discours semble avoir évolué depuis peu. Le numéro 87 n’a pas explicitement évoqué un départ, mais il a insisté sur son désir de gagner des matchs, ce que les Penguins risquent d’avoir de la difficulté à accomplir en 2025-2026. Son agent Pat Brisson a d’ailleurs pris la parole publiquement pour rappeler la volonté de Crosby de renouer avec les éliminatoires, lui qui a manqué les trois plus récentes valses printanières.
Pourtant, même si la vedette de 38 ans souhaite que les Penguins redeviennent compétitifs dès maintenant, Kyle Dubas, qui a annoncé le lancement d’une reconstruction, n’entend pas modifier ses plans pour répondre aux attentes de son vétéran. En conférence de presse jeudi, le directeur général a précisé qu’il refusait de précipiter la reconstruction afin de ne pas compromettre le projet. Son objectif demeure clair : ramener le club de la Ville de l’acier au sommet sur le long terme.
« Nous avons à cœur de prendre des décisions qui servent les intérêts des Penguins de Pittsburgh, peu importe les commentaires ou les spéculations dans les médias. Lorsque j’ai signé, je savais que cela ferait partie des contraintes liées à ce poste. Cela ne change en rien les objectifs à atteindre. » – Kyle Dubas
Dubas on Sid’s camp perhaps wanting the rebuild to be moving faster than it is: “Short cuts stop long runs.”
— Josh Yohe (@JoshYohe_PGH) September 18, 2025
Says he talks with Pat Brisson daily and knew this would an issue when he arrived in Pittsburgh, but that essentially he’s building the team his way.
À la lumière de ces déclarations, l’avenir de Sid semble de plus en plus incertain en Pennsylvanie. L’attaquant ne souhaite pas quitter, et Dubas n’envisage pas de s’en séparer, mais la réalité du hockey professionnel laisse présager un divorce inévitable. Pour Crosby, qui veut encore jouer du hockey significatif pour les années qui lui restent, ce n’est plus une question de « si », mais bien de « quand ».