L’agitation autour des agents libres en devenir dans la Ligue nationale de hockey (LNH) — notamment Jack Eichel, Connor McDavid et Kirill Kaprizov —, qui avait légèrement diminué ces derniers jours, a repris de plus belle mardi matin avec l’annonce du Wild du Minnesota : Kaprizov a signé un contrat historique de huit ans d’une valeur totale de 136 millions de dollars.
Cette nouvelle, qui a secoué la planète hockey, risque de redéfinir le marché des agents libres sans compensation alors que plusieurs vedettes dont le pacte arrive à échéance le 1er juillet 2026 pourront se prévaloir de l’autonomie complète.
Pour autant, cette annonce du club du Midwest ne devrait pas influencer le prochain accord de Connor McDavid. Selon le journaliste Elliotte Friedman, le capitaine des Oilers d’Edmonton serait plus pragmatique que l’attaquant russe du Wild. Motivé avant tout par l’objectif de remporter la Coupe Stanley, il envisagerait de signer un salaire inférieur à sa valeur marchande réelle.
« Je pense que ce sera en dessous des 16 millions s’il reste là-bas [à Edmonton]. » – Elliotte Friedman
À l’inverse de Kaprizov, McDavid placerait donc la conquête des grands honneurs avant l’aspect financier. Pour maximiser les chances de succès des Oilers d’Edmonton, son prochain contrat pourrait même inclure des paiements différés. Ce type d’entente procure une marge de manœuvre précieuse aux équipes en réduisant l’impact immédiat sur le plafond salarial, tout en offrant aux joueurs une sécurité financière à long terme, avec parfois des avantages fiscaux non négligeables.
Cependant, si McDavid et les Oilers souhaitent explorer cette avenue, ils devront s’entendre avant le 7 octobre, ce qui laisse moins d’une semaine de négociations. Or, la probabilité demeure faible. Le centre de 28 ans a répété à plusieurs reprises qu’il veut prendre le temps nécessaire avant de trancher sur son avenir. Une signature précipitée avant même le début de la saison, sans avoir pu évaluer le niveau de compétitivité de son équipe — un facteur crucial pour lui —, ne cadrerait pas avec cette approche.
