Steven Stamkos a paraphé un pacte de 8 millions de dollars annuellement pendant quatre ans avec les Predators de Nashville le 1er juillet dernier puisque Julien BriseBois et le Lightning de Tampa Bay n’ont offert qu’une offre dérisoire à celui-ci.
Frank Seravalli a été dur envers Julien BriseBois! 👀https://t.co/gGiSPAsY5S
— La Poche Bleue (@lapochebleue) July 15, 2024
Évidemment, malgré son départ soudain de «sa ville» d’adoption, Stamkos est en peine, quoique motivé par ce nouveau défi. Sa peine réside du fait qu’il a vécu ses joies, ses peines et sa carrière (16 ans) au sein du Lightning de Tampa Bay.
C’est à l’intérieur d’un texte très touchant via «The Players’ Tribune», en ce lundi ensoleillé, que le numéro 91 s’est confié sur cette tristesse de quitter son nid douillet de Tampa Bay.
Voici un extrait de ce passage, traduit par RDS:
«Il était 7h30 du matin. Le lendemain de notre victoire sur Montréal pour remporter notre deuxième Coupe. J’étais chez moi et tout le monde était là. Parents, enfants, coéquipiers, amis. Personne n’avait beaucoup dormi. Nous étions épuisés, mais c’était l’une de ces nuits extraordinaires. Nous étions tous assis, partageant la joie. Nous nous imprégnions du moment. Et mon fils Carter est sorti du lit. Il est venu dans la cuisine et nous lui avons préparé un bol de ses céréales Alpha-Bits préférées de la rue Sésame pour qu’il les mange dans la Coupe Stanley. Je le regardais et je me disais : Bon sang ! Quel moment spécial ce fut… Je me souviendrai de cette image pour toujours. Pour toujours.»
Steven Stamkos fait ses aurevoirs aux partisans du Lightning ❤
— RDS (@RDSca) July 15, 2024
Tous les détails, dont la lettre complète de Stamkos : https://t.co/HpXeQfaVmb pic.twitter.com/3V377Bfeqz
À travers ce billet qui propose une tonne d’émotions, Stamkos raconte avec beaucoup de détails, tous les aspects de sa carrière, en partant de sa sélection en 2008, en passant par ses blessures brutales, en détournant vers ses deux Coupes Stanley et en se dirigeant vers ses derniers moments avec ce groupe tissé étroitement.
Il s’est même permis de parler de son retrait des séries en 2020 en raison de la perte d’un enfant…
«C’est l’un de ces moments de ma vie où j’ai été reconnaissant pour tous ceux que nous avions autour de nous. Le soutien de nos proches, de nos amis, de l’organisation du Lightning. Cela nous a sauvés!»
Des moments comme ceux-ci, et des instants d’extase, Stamkos en possède une tonne de copies en raison de ses 1082 rencontres (1137 points) en saison régulière et de ses 128 (101 points) en séries éliminatoires. De nos jours, c’est rarissime qu’un joueur reste aussi longtemps au sein d’une formation. On peut certes les compter sur nos dix doigts…