Les Oilers d’Edmonton se sont inclinés en sept duels, le printemps dernier, contre les puissants Panthers de la Floride. Les Oilers sont passés près de réaliser tout un exploit, nivelant la série 3-3 après un déficit de 0-3. Imaginez à quel point ce groupe aurait pointé le livre historique de la LNH en remportant les honneurs de ce vis-à-vis ultime. Malheureusement, le club s’est incliné, ce qui a détruit le moral de l’unité.
Le cerbère numéro un des Oilers, Stuart Skinner, s’est d’ailleurs confié au sujet de son été 2024, soit celle à la suite de ce revers fatidique lors d’un match numéro 7 de la Coupe Stanley.
«Habituellement, je suis capable de faire sortir le méchant et de panser mes plaies rapidement, mais, cette fois, ce ne fut pas le cas. Je refoulais beaucoup de choses à l’intérieur. Ça m’a pris la moitié de l’été pour m’en remettre!», propos de Skinner rapporté par Jonathan Bernier (Journal de Montréal).
Une défaite qui ne s'efface jamais…. https://t.co/EHASBpyzAw
— TVA Sports (@TVASports) June 3, 2025
Quand une formation est aussi près de son objectif et qu’il perd celle-ci aussi drastiquement, ça doit certes briser le moral pour plusieurs mois d’un athlète. Même si les joueurs de hockey sont de solides gaillards, ils demeurent des êtres sensibles et Skinner demeure l’exemple parfait de cette thèse.
Au sujet de ce fameux deuil à traverser, Leon Draisaitl a également beaucoup de difficultés à jongler avec ce revers marquant.
«Tu n’effaces jamais une défaite comme ça. À moins de pouvoir passer par-dessus cette épreuve en finissant le travail, ça va toujours rester dans mon esprit.» – Draisaitl
Imaginez si le scénario numéro 2 entre les Oilers et les Panthers se concluaient en faveur de ces derniers. Ça ferait certes doublement mal au moral des troupes, qui auraient encore plus de répercussions chez le mental de plusieurs soldats.