
Le premier match de la série entre les Oilers d’Edmonton et les Stars de Dallas a été une histoire en deux chapitres. Après avoir pris les devants 3-1 à l’issue des deux premières périodes, les Oilers se sont finalement inclinés 6-3, incapables de freiner la remontée texane. Pendant 40 minutes, Edmonton a imposé son rythme, dominant la possession et dictant l’allure du jeu. Or, l’indiscipline s’est invitée en fin de deuxième tiers, et c’est ce qui a marqué le point de bascule.
En concédant trois avantages numériques consécutifs, la troupe de Kris Knoblauch a vu son avance de deux buts fondre comme de la neige au soleil. Les Stars ont su tirer parti de chacune de ces occasions, transformant leur déficit en avance. Ce revirement a sonné le glas pour les représentants de l’Alberta.
Cependant, la discipline n’a pas été l’unique talon d’Achille des Oilers dans cette rencontre. La performance du gardien Stuart Skinner a également pesé lourd dans la balance. Alors qu’il semblait avoir retrouvé son aplomb avec deux blanchissages consécutifs pour mettre fin au parcours des Golden Knights de Vegas, il n’a pas connu la même réussite face à Dallas, jeudi soir.
Un constat intéressant a émergé en analysant ses prestations en éliminatoires jusqu’à présent : en six départs, Skinner affiche une étonnante dichotomie. Il termine soit ses matchs avec un pourcentage d’arrêts inférieur à 0,834, soit il signe un jeu blanc. Aucun juste milieu.

Et cette irrégularité ne date pas d’hier. Bien qu’il se classe au troisième rang de l’histoire des Oilers pour le nombre de blanchissages en séries, Skinner présente également le cinquième pire taux d’efficacité (0,891) parmi les gardiens ayant évolué en séries dans l’uniforme d’Edmonton. À l’échelle de la Ligue nationale de hockey (LNH), chez les portiers ayant disputé un minimum de 40 matchs éliminatoires, il se retrouve au 72e échelon sur 82 pour le pourcentage d’arrêts.
Lowest career playoff save percentage (min. 40 GP):
— StatsCentre (@StatsCentre) May 22, 2025
.873- Murray Bannerman
.880- Pete Peeters
.880- Dan Bouchard
.881- Rejean Lemelin
.882- Don Edwards
.885- Greg Millen
.888- Gilles Meloche
.888- Don Beaupre
.889- Mike Liut
.890- Andy Moog
.891- Stuart Skinner
.891- Kelly Hrudey pic.twitter.com/c92dd6fpUS
