Nick Suzuki est en train de prouver à ses quelques dénigreurs, parce qu’ils sont de moins en moins nombreux, qu’il figure parmi le top-6 des meilleurs pivots de la planète. Depuis la pause du tournoi des 4 Nations, Suzuki est clairement le moteur des Canadiens de Montréal, affichant pas moins de 13 buts et 34 points depuis le retour des activités (22 matchs). Depuis le 22 février, il se présente au troisième rang des pointeurs du circuit, derrière Robert Thomas (37) et David Pastrnak (34).
Lors des cinq derniers duels de la Flanelle, il a fait scintiller la lumière rouge à cinq reprises et il a récolté pas moins de neuf points. Dans mon livre à moi, performer à un tel niveau pendant des joutes aussi significatives, ça démontre hors de tout doute raisonnable à quel point un joueur est un «gamer». Suzi est un capitaine «clutch», rien de moins. Il s’impose parfaitement lorsque les matchs comptent.
Avec de telles prouesses, le numéro 14 s’est inséré parmi les six meilleurs centres du circuit au niveau des points, ce qui demeure un autre fait d’armes colossal. Jusqu’ici, Suzuki affiche 86 points, ce qui lui permet d’apparaître au sixième échelon chez les centres, derrière Nathan MacKinnon (116), Leon Draisaitl (106), Connor McDavid (93), Jack Eichel (93) et Sidney Crosby (87). Ce n’est pas rien!
Si je suis franc, ça me chatouille lorsque j’entends un intervenant, un analyste, un commentateur ou un chum lancer tout bonnement comme ça que Suzuki n’est pas un vrai premier centre…
Coudonc, ces quelques personnes observent-elles les mêmes games de hockey que moi? Suzuki démontre pleinement qu’il est un centre numéro un, même au sein d’une formation gagnante. Ça va prendre quoi comme fait et comme preuve?
En tout cas, avec son étoffe actuelle, le capitaine du bleu-blanc-rouge atteindra assurément le plateau des 90 points, ce qui serait incroyablement colossal!
