L’ambiance au sein des Canadiens de Montréal figure à un niveau très élevé, tellement les boys s’aiment comme des frères. L’esprit de famille règne et c’est excessivement beau à observer. D’ailleurs, Kent Hughes a accepté les demandes de son capitaine lors de la date limite des transactions, soit de ne bouger aucun soldat de l’échiquier. L’objectif de ce groupe est d’accéder aux séries éliminatoires et, une fois cette mission réussie, ils pourraient danser plus longtemps qu’on peut le penser.
Cela dit, tout ça me guide vers une déclaration très cocasse du capitaine de cette confrérie, Nick Suzuki, qui avoue être un farceur, même si ses «jokes» ne sont pas toujours comprises. Au fait, le numéro 14 a indiqué qu’il adorait se moquer de son camarade Juraj Slafkovsky, puisque celui-ci était facile à «prendre».
«Personne ne me comprend vraiment pour les farces, mais j’aime bien faire des farces aux gars. Je dis tout le temps à Slaf que Kent veut le rencontrer, alors ça l’effraie un peu!»
Ce genre d’atmosphère aide énormément une équipe à développer des bases solides, ce qui contribue sans aucun doute à son unité et à sa capacité de réaliser de grandes choses. Quoique je jasais avec un ancien capitaine des Foreurs de Val-d’Or le weekend passé et celui-ci m’indiquait que la guerre était prise entre Simon Gamache et Brandon Reid à l’époque où les Foreurs ont raflé la Coupe du Président en 2001.
Tout compte fait, la plupart du temps, même si certains joueurs ne s’accordent pas, une forte chimie d’équipe est essentielle afin de se rendre jusqu’au bout d’un championnat. La symbiose est capitale pour soulever un précieux et c’est sur cette facette que mise principalement l’organisation montréalaise. Kent Hughes et son équipe adorent sélectionner de bonnes personnes qui cadrent avec la culture qui s’instaure en ce moment.
