Le gardien des Bruins de Boston, Jeremy Swayman, qui est agent libre, et le gardien des Rangers de New York, Igor Shesterkin, tentent-ils de redéfinir le marché des gardiens?
Swayman n’a toujours pas de contrat pour la saison 2024-25. De son côté, Shesterkin semble réticent à discuter d’une prolongation de contrat cette saison tant que le gardien des Bruins, âgé de 25 ans, n’a pas de contrat en banque. Chacun essaie de trouver le moyen de faire le plus d’argent possible, ce qui est normal.
Selon Pierre LeBrun (TSN), il y a un dialogue entre l’agent de Swayman, Lewis Gross, et le directeur général des Bruins, Don Sweeney. Mais les deux parties n’ont toujours pas trouvé de terrain d’entente.
Leur véritable date butoir est le jour de l’ouverture de la saison. Pour eux, l’ouverture du camp d’entraînement ne changeait pas les plans. Les deux parties vont continuer à discuter. Il semblerait que Swayman vise un contrat de huit ans et les Bruins ont aussi cette idée en tête, ce qui est une bonne nouvelle dans les faits.
Impossible de parler de Shesterkin sans parler de Swayman. Le gardien des Bruins n’est pas au même niveau de pouvoir de négociation parce qu’il ne sera pas agent libre à la fin de l’année. Shesterkin a donc un pouvoir de négociation supérieur. Il pourra analyser le prochain contrat de Swayman des Bruins (s’il y a entente) et se baser sur ce contrat pour demander la lune.
Selon Pierre McGuire (Sportsnet), il ne faut pas faire de négociations publiquement en mettant de la pression sur un directeur général. Si un DG cède à la pression, il n’aura plus d’avenir, car il se fera manger la laine sur le dos par la suite. Selon lui, les négociations entre les Bruins et l’agent de Swayman se déroulent bien, rien de négatif n’a encore coulé.
La prochaine date importante pour le cerbère de Boston est le début de la saison régulière, le temps presse et il est déjà minuit moins une sinon Boston amorcera l’année sans son gardien numéro un. Il faut se rappeler que l’équipe du Massachusetts n’a plus le luxe de compter sur Linus Ullmark comme auxiliaire, parti dans la capitale fédérale.
