© Kirby Lee-Imagn Images

Ce n’est pas chaque année qu’un hockeyeur affichant en moyenne 19 points par saison – et dont le total n’a pas dépassé 14 lors des deux plus récentes campagnes – décroche un contrat de cinq ans d’une valeur de 17 millions de dollars. C’est pourtant exactement ce qui s’est produit le 1er juillet, lorsque Tanner Jeannot a paraphé une entente avec les Bruins de Boston. Disons que l’annonce de sa signature en a laissé plusieurs perplexes, et certains le sont encore aujourd’hui.

Comment expliquer qu’un joueur autonome comme Jeannot ait pu obtenir un pacte aussi lucratif? La réponse tient en un facteur clé : la rareté des athlètes de son genre disponibles sur le marché cette année. Face à cette offre limitée, plusieurs équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH) ont manifesté de l’intérêt pour l’ailier natif d’Estevan, en Saskatchewan, ce qui a rapidement fait grimper les enchères.

D’après Anthony Di Marco, du Daily Faceoff, pas moins de 20 formations ont tenté d’ajouter le style physique du joueur de 28 ans à leur alignement. Avec ses 89 minutes de pénalité et ses 211 mises en échec la saison dernière, rares étaient les agents libres capables d’apporter une telle dose de robustesse.

Certes, Jeannot n’a pas réussi à répéter ses exploits offensifs de la campagne 2021-2022 – 41 points en 81 matchs – au cours des trois plus récents exercices, mais son impact a été précieux partout où il a évolué. Voilà pourquoi les Bruins n’ont pas hésité à investir autant pour s’assurer ses services.

Depuis ses débuts dans le circuit Bettman, Jeannot a accumulé 93 points en 294 duels, en plus d’amasser 403 minutes de pénalité et de distribuer 1083 mises en échec – le sixième plus haut total de la Ligue nationale de hockey depuis 2020-2021.

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