Lane Hutson se retrouve sur une autre planète, ça fait des mois que cette thèse se promène à travers la sphère hockey. Le joyau des Canadiens de Montréal a achevé le dernier calendrier régulier avec une cueillette phénoménale de 66 points en 82 rencontres, ce qui lui a permis de mettre le grappin sur le trophée Calder, octroyé à la recrue de l’année au sein de la LNH.
Évidemment, un tel récital a été «payant» pour le brigadier de la Sainte-Flanelle, âgé de seulement 21 ans. Le jeunot est devenu celui qui a récolté le plus au pourcentage de votes avec une note de 95,6%. Ce total lui a permis de conclure sa course devant Moritz Seider, Bryan Berard, Cale Makar et Tyler Myers. Ce n’est certes pas vilain pour le numéro 48, qui a dominé du jour 1 au jour 82, et même lors de la valse printanière.
Hutson a réalisé tout un fait d’armes, alors que c’était l’année «Macklin Celebrini», celui qui est vu comme le meilleur espoir des deux dernières cuvées de la LNH. Celebrini a certes réalisé une saison colossale, mais, contrairement à Hutson, son équipe n’est pas parvenue à se tailler un poste en séries. On le répète à outrance, mais sans Lane Hutson, le CH ne participait assurément pas aux séries éliminatoires en 2025.
Cette donnée a forcément bien servi Hutson, qui s’est retrouvé dans une position singulière avant l’amorce des votes. Ce titre lui revenait d’emblée, ce n’est pas compliqué. Devenir la pierre angulaire d’une défensive dès ta première campagne dans un circuit aussi ardu pour les défenseurs, c’est digne d’un superhéros.
Bref, personne ne peut remettre en doute cet honneur qu’a reçu le quart-arrière par excellence du bleu-blanc-rouge. Il a été impérial du début à la fin et sa victoire est devenue un no-brainer pour près de 96% des «voteux».
