Laurent Dauphin a amorcé son deuxième séjour avec le Rocket de Laval lors de cette campagne 2024-25 et à l’amorce de celle-ci, ses performances n’étaient pas convaincantes. À ce moment, Pascal Vincent a tenté plusieurs tentatives afin de lui dénicher un siège confortable, mais en vain. Après une mince récolte de trois points en neuf joutes, Vincent a décidé de rencontrer son vétéran afin de dialoguer avec celui-ci.
En bon «québécois», Vincent a «accroché» Dauphin, alors que celui-ci s’en allait:
«Il s’en allait, je l’ai accroché et j’ai dit « Dauph », pourquoi on ne passe pas deux minutes à se jaser un peu? Mais pas de forecheck, backcheck… Juste d’où t’es rendu dans ta carrière, comment on approche ça et comment je peux être un bon coach pour toi, t’aider dans tout ça. Ça a développé. On n’a pas besoin de parler souvent aux joueurs, mais quand tu leur parles, il faut que ça veuille dire quelque chose. Et ça, je pense que ça a été une conversation importante pour lui.» – Vincent
C’est à la suite de ce moment-là que les deux hommes ont connecté et que la saison de Dauphin s’est amorcé!
Au final, Dauphin a livré toute une carte de pointage en saison régulière avec 56 points et 26 buts en 63 parties, terminant ainsi au second rang des pointeurs chez le Rocket. Depuis le début des séries éliminatoires, Dauphin domine la scène, avec un bilan de trois buts et six points en seulement quatre matchs. Il est assurément l’une des pierres angulaires du club-école des Canadiens de Montréal, ça ne fait aucun doute.
Avec Alex Barré-Boulet et Sean Farrell, il forme la première unité du Rocket et celle-ci a performé à outrance face aux Monsters de Cleveland. Notons qu’il s’est permis d’inscrire le but de la victoire lors du quatrième duel face aux Monsters, tout en inscrivant celui de «la confirmation» lors du troisième tiers.
