Reculons en 2016. Plus précisément à l’encan de juin 2016, lors duquel Patrik Laine et Auston Matthews ont été appelés sur la tribune. Le capitaine des Leafs s’est présenté sur la scène au tout premier rang, évidemment, appelé par Leafs. Au second rang, le Finlandais venait revêtir un maillot des Jets de Winnipeg.
Le premier échelon aurait certes pu revenir à Laine, qui, à cette époque, était vu comme un meilleur compétiteur que Matthews par certains recruteurs. C’est le cas de Grant McCagg, ancien scout chez les Canadiens de Montréal, entre autres. Jadis, McCagg était persuadé que Laine allait permettre à une formation de gagner davantage en séries éliminatoires.
«Je pensais qu’il était plus clutch et qu’il aiderait une équipe à gagner plus de matchs éliminatoires que Matthews.» – McCagg
En date d’aujourd’hui, avec tout l’amour et le respect que j’octroie à Patrik Laine, on peut certes indiquer que McCagg et certains de ses acolytes se retrouvaient dans le champ gauche. Avec le temps, sans être un joueur excessivement abrasif, Matthews détient désormais une certaine hargne qu’il ne possédait pas au préalable.
On ne peut pas certifier que Laine est clutch lors des danses du printemps, puisqu’il n’affiche que 24 joutes (huit buts et 16 points) lors de ces moments. Dans le cas de Matthews, on parle de 23 buts et de 48 points en 55 rencontres. Le numéro 34 n’est pas vilain en séries, mais pouvons-nous le qualifier de clutch pour autant?
Tout compte fait, Laine se pavanait avec une excellente réputation avant le moment où les Jets de Winnipeg l’ont recruté au 2e rang. Ça n’a pas fonctionné comme prévu avec cette concession, fort probablement en raison de Blake Wheeler, qui a probablement intimidé le grand gaillard.