Martin St-Louis est un entraîneur-chef unique. Il est certes l’un des seuls du circuit à être aimé par ses 23 joueurs. Parce que, oui, tous les joueurs des Canadiens de Montréal sont en amour avec ce pilote singulier, qui sait prendre soin de chacun de ses soldats avec beaucoup de brio. Il sait ajuster son discours lorsque c’est le moment et il reste lui-même derrière le banc du CH.
Il est authentique, autant lors de ses dialogues à la suite d’une rencontre, que derrière le banc bleu-blanc-rouge. Une fois de plus, il a réagi avec un haut niveau d’intensité lorsque Patrik Laine a enfilé l’aiguille, en prolongation, devant les Rangers de New York.
St-Louis et Stéphane Robidas se sont tapés dans la main avec beaucoup de vigueur et, ensuite, le coach a bousculé Robidas avec amour, pour ensuite se diriger vers le vestiaire avec un large sourire au visage. Cette passion est contagieuse et c’est d’ailleurs un phénomène que soulignent régulièrement les joueurs lorsqu’ils prononcent le nom de leur entraîneur à travers leur discours.
Voici cette fameuse réaction de l’ancien numéro 26 à la suite de cette belle victoire des ô combien Glorieux:
St-Louis demeure un phénomène très singulier, lui qui a fait face à plusieurs critiques sans plier les genoux et en conservant une pleine confiance envers ses moyens et son groupe. Il a trouvé une façon de peaufiner son discours, ce qui a réveillé quelque chose chez ses soldats, qui comprennent désormais comment jouer la game dans la game. Le mental de tout un chacun figure au même niveau, rien de moins.
Au moment où j’écris ces lignes, le Tricolore présente une fiche de 7-2-1. Il se retrouve à seulement un point des formations repêchées, derrière les Sénateurs d’Ottawa. La prochaine semaine serait déterminante pour le bleu-blanc-rouge, qui luttera contre le Lightning de Tampa Bay, les Red Wings de Detroit, qui roule à plein régime, et les puissants Devils du New Jersey.
