Le Rocket de Laval demeure une formation excessivement ardue à affronter, tout comme les Americans de Rochester, soit deux formations rapides et talentueuses offensivement. Cependant, l’équipe guidée par Vincent possède un petit plus comparativement aux Americans: elle est très abrasive.
L’équipe du Rocket est-elle réellement plus physique que celle basée à Rochester? Oui et non. La principale différence demeure l’attitude du Rocket. Le Rocket adore brasser le pommier et cette facette demeure une culture, une question d’attitude.
«C’est exactement ça, nos joueurs ont acheté cette façon de jouer lorsqu’on n’a pas la rondelle. Ça va être compliqué de jouer contre nous, puis c’est possible que tu payes le prix. Tout le monde le fait.» – Vincent
Le Rocket a un avantage clair par rapport à son adversaire 👇https://t.co/XTqYZZ1vU6
— TVA Sports (@TVASports) May 15, 2025
Mine de rien, cette unité possède exactement l’ADN dont ont besoin les Canadiens de Montréal pour réussir à traverser une première ronde des séries éliminatoires. Des Lucas Condotta et des Florian Xhekaj deviennent excessivement utiles pour brasser la cabane et intimider les adversaires.
D’ailleurs, selon les dires du pilote en chef du club-école de la Flanelle, Condotta est l’un des professeurs de cette attitude intimidante bien installée au sein du club.
«Ça part de notre capitaine, il est absolument incroyable. Il amène tout le monde à jouer d’une certaine façon, on établit des standards puis c’est contagieux, je dirais qu’on n’est pas une équipe plus physique dans la composition, mais en tant qu’équipe, c’est notre façon de penser.» – Vincent
Bref, cette recette bien épicée pourrait certes permettre au Rocket de Laval de rafler le trophée Calder, ce qui serait une belle réjouissance pour l’organisation montréalaise. Notons que le Rocket de Laval mène cette finale de division 1-0 et si l’unité poursuit ainsi, ça risque de se conclure plus tôt que tard.