Disons-le froidement, Yaroslav Askarov a carrément trébuché en ne se taillant pas un poste avec les Sharks de San Jose, lui qui, au préalable, avait imposé une transaction (aux Predators de Nashville) afin d’obtenir sa chance au niveau de la LNH. Comment peut-il ne pas s’imposer au sein d’un club en pleine reconstruction comme les Sharks de San Jose? Il y a certes une anguille sous les roches quelque part…
Ryan Warsofsky et les Requins californiens ont plutôt jeté leur dévolu sur Mackenzie Blackwood et Vitek Vanecek en raison de leur statut: les deux portiers doivent passer par le ballottage s’ils devaient être rétrogradés au sein de la Ligue américaine afin d’aller rejoindre le Barracuda de San Jose.
Est-ce réellement la seule anguille sous la roche? Si Askarov avait été fumant et qu’il avait affiché une attitude impeccable, il serait certes parvenu à se tailler un poste avec le grand-club. Est-il débarqué dans le vestiaire des Sharks avec une trop grande confiance? Se disait-il: «Si cette franchise m’a récupéré, c’est pour m’octroyer un poste directement avec les Sharks!»
Je ne peux pas connaître ce qui circule dans son coco, mais je suis en droit de me questionner… Un ménage à trois, comme le Tricolore lors du calendrier 2023-24, ce n’était pas une avenue désirable? Logiquement, cette solution, le temps de bouger un autre cerbère, n’a pas été déposée sur la table?
Bref.
Jusqu’à maintenant, le jeunot de 22 ans a été d’office à trois reprises lors d’une joute de la Ligue nationale de hockey. Il a présenté une moyenne de buts alloués de 2,57 et un pourcentage d’efficacité de 91,4%, ce qui demeure d’excellentes statistiques. Soulignons que la saison dernière, il a cumulé pas moins de 30 gains en 44 sorties, ce qui est une besogne colossale, rien de moins!
