En début de saison, Nick Suzuki était tout feu tout flamme et se dirigeait vers une saison de 40 buts et 100 points. Puis, la sécheresse à partir du long voyage dans le temps des Fêtes.
Depuis qu’il a marqué contre le Lightning, le 17 décembre au Centre Bell, Suzuki n’a qu’un but et huit passes en 20 rencontres.
Cette panne a sans doute influencé les gens dans mon petit sondage maison, réalisé sur Twitter.
En effet, selon 78,1% d’entre vous, à son prime, Suzuki deviendra un marqueur de maximum 80 points dans la Ligue nationale.
Seulement 21,9% d’entre vous le voyez donc comme un gars d’au moins 80 points.
Du lot, il y a 3,3% d’optimistes qui croient qu’il peut devenir un marqueur d’au moins 90 points.
Où se situe la vérité? Selon moi, dans le 18,6% de gens qui le voient récolter éventuellement entre 80 et 90 points par saison.
De l’aide de Kent Hughes svp
Après tout, Suzuki a amassé 61 points à seulement 22 ans et il se dirige présentement, à 23 ans, vers un total de 64 points.
Dans les deux cas, au sein d’équipes de bas de classement et avec un seul vrai ailier de premier trio, Cole Caufield. Et, encore là, le 22 joue comme il en est capable seulement depuis l’arrivée de Martin St-Louis, il y a un an.
Si Kent Hughes réussit à améliorer le Canadien, à dénicher à Suzuki un autre bon ailier (Juraj Slafkovsky?) et, surtout, un bon deuxième centre capable de lui enlever des minutes et de forcer l’adversaire à choisir contre qui il oppose ses meilleurs éléments, Suzuki pourrait devenir un gars d’un point par match à son prime.
Ça fait beaucoup de si. Mais son potentiel, lui, n’a pas de si. Suzuki est intelligent, très bon passeur, complet et, on l’a vu en début de saison, meilleur buteur que ce que plusieurs pensaient.
Deviendra-t-il un gars de 70, 80 ou 90 points? La réponse est peut-être pas mal plus entre les mains de Kent Hughes qu’entre les siennes…
