Les Capitals de Washington amorcent un déclin en raison du vieillissement, du départ et des retraits de ses acteurs principaux. Alex Ovechkin grisonne de plus en plus, Nicklas Backstrom n’est plus apte à jouer, la santé de TJ Oshie est nébuleuse et Evgeny Kuznetsov n’enfile plus le maillot des Caps.
Néanmoins, il n’est pas question pour Brian MacLellan et la direction d’abdiquer, puis de se tourner vers une reconstruction complète. La philosophie de Big-Mac demeure de prendre des risques au lieu de se tourner uniquement vers le repêchage pour greffer des espoirs à l’organigramme.
«Je pense que nous avons essayé de prendre des risques… c’est notre philosophie, plutôt que de nous contenter de faire une croix sur une saison et d’essayer de gagner à la loterie, ce qui est une approche douloureuse. Nous prenons beaucoup de risques!» – MacLellan
On peut dire sans se chamailler que le GM des Caps s’est donné toutes les chances du monde pour lifter le visage de sa formation avec les ajouts de Pierre-Luc Dubois, Andrew Mangiapane, Taylor Raddysh, Brandon Duhaime, Jakob Chychrun, Matt Roy et Logan Thompson.
Une excellente brochette, qui permettra à Spencer Carbery de bâtir trois lignes d’attaque qui peuvent enfiler l’aiguille, en plus de construire un 4e trio axé sur la robustesse, une brigade défensive bien balancée et un duo de cerbères fort séduisant.
Lors du dernier calendrier, les Rouges se sont taillé une place de justesse pour accéder au bal printanier et ceux-ci n’ont pas tardé à se retrouver sur le gazon vert. Le clan à «Ovi» s’est fait sortir en cinq minces parties par les Rangers de New York et Alexis Lafrenière.
Au final, on peut constater à quel point la mentalité de Big-Mac diffère de celles préconisées par Kent Hughes, qui prône la patience et qui focalise sur son processus de reconstruction sans faire de gestes hâtifs. Hughes est en mode long terme et MacLellan vit le moment présent à fond.