Cole Caufield a reçu son lot de critiques cette année, mais depuis environ dix matchs, il est de nouveau très étincelant. Cette étincelle est d’ailleurs en partie l’œuvre de Martin St-Louis et d’Adam Nicholas, qui ont pris soin de bien enseigner la transition vers laquelle devait se diriger Caufield.
Comme élève de première classe, Caufield a pris un temps à mettre tout ça en place dans son coco. Néanmoins, une fois le tout bien assimilé, la production est soudainement revenue. Les buts qu’il inscrit depuis que la machine est redémarrée proviennent de partout et non seulement du cercle des mises en jeu.
Ses succès proviennent plus près du filet, moins en périphérie, donc à des endroits où ça risque de faire plus mal. Cet aspect grandement amélioré rend sa game plus mature, comme l’a souligné avec justesse le pilote en chef du bleu-blanc-rouge (tel que mentionné dans un billet de Jonathan Bernier).
«Cole a joué une game mature. Ce que j’apprécie de lui, c’est qu’il essaie de faire les choses que la game lui demande de faire. C’est sûr que c’est plaisant de jouer dans l’espace et d’avoir tes touches, mais la game ne te donnera pas toujours ça!» – St-Louis
Une game mature, c’est comprendre à quel point plusieurs aspects doivent être réalisés afin de se démarquer des joueurs unidimensionnels. Une version que St-Louis voulait éviter pour son petit protégé arborant le numéro 22.
Mine de rien, lors des dix derniers duels du Tricolore, Caufield a récolté 12 points, dont six buts, tous marqués à des endroits où la game l’amène à jouer. Vous savez, le fameux dicton de Martin St-Louis, soit jouer «la game dans la game», eh ben, c’est exactement le déclic qu’a eu Caufield pendant les enseignements du prof.