Cole Caufield (Getty images)

Caufield: « C’est le meilleur endroit pour jouer! »

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Cole Caufield a répété plusieurs fois dans son point de presse, ce midi, à quel point il « aime Montréal » et que le Canadien « s’en va dans la bonne direction ».

Pour son agent Pat Brisson et lui, il n’était donc pas question de conclure une entente à court terme pour ensuite, peut-être ou sûrement, faire sauter la banque dans deux ou trois ans.

Brisson et le directeur général du Canadien, Kent Hughes, ont exploré plusieurs scénarios, mais au final, les deux clans n’avaient qu’un but en tête: s’entendre à long terme. Et c’est au montant de 62,8 M$ pour 8 ans qu’ils y sont arrivés.

« Je n’étais pas trop inquiet, mais je suis vraiment excité et content que ce soit réglé, a dit Caufield en visioconférence. J’aime la direction que prend l’organisation, le plan qui est en place, etc. J’aime jouer ici, c’est comme une deuxième maison pour moi. Je suis content d’être ici pour longtemps et ça place ma famille dans une bonne position. »

Comment a-t-il appris la bonne nouvelle? « Kent m’a appelé l’autre jour. J’ai raccroché et appelé ma mère en premier. Elle était au travail, elle est enseignante. Elle m’a donc rappelé et c’était drôle, elle était tellement excitée! C’est vraiment un moment spécial pour ma famille. Mes parents sont tellement fiers et je suis reconnaissant de tout ce qu’ils ont fait pour moi. Ma famille, mes amis… ils m’ont toujours poussé à devenir meilleur. J’en perds un peu mes mots. Je suis vraiment fier et honoré de faire partie de cette organisation pour huit ans. »

« Ça ne fait pas de sens dans ma tête! »

Caufield, qui a grandi à Stevens Point dans le Wisconsin, a souvent mentionné en entrevue qu’il vient d’un milieu modeste. S’assurer de gagner 62,8 M$, ça ne change pas le monde, sauf que…

« Pour être honnête, ça ne fait pas vraiment de sens dans ma tête, dit-il en souriant. Je rêvais [de la LNH] plus jeune, mais jamais ce montant ne me venait en tête! Je me considère choyé de pouvoir le faire à Montréal et de gagner autant d’argent. Mais bon, il n’y a pas que l’argent dans la vie. Je suis un passionné de hockey et je jouerais gratuitement!

« Plus ça va aller, plus il va y avoir des attentes envers moi et le club, ajoute-t-il. Et j’aime ça. Je me mets toujours de la pression. »

Parlant d’attentes, l’attente ultime est évidemment de permettre au Canadien de remporter la coupe Stanley pour la première fois depuis 1993.

À ce chapitre, Caufield tient à tempérer les attentes. « C’est le but, c’est notre seul objectif. Quand va-t-on y arriver? Je ne sais pas. Mais si on continue de faire confiance aux dirigeants et à leur processus, je crois que l’on va être dangereux dans les prochaines années. »

Le numéro 22 aime d’ailleurs le noyau de joueurs qui est en place à Montréal et a hâte de voir d’autres jeunes débarquer. Il dit également faire confiance à Kent Hughes afin d’ajouter, en temps et lieu, les morceaux manquants afin de permettre éventuellement au Tricolore de redevenir une puissance.

 « On a les meilleurs fans »

Le collègue Tony Marinaro lui a d’ailleurs demandé ce qu’il dirait à un joueur autonome qui songe à venir jouer à Montréal. « Que c’est le meilleur endroit pour jouer, répond Caufield sans hésiter. Les autres équipes aiment venir jouer ici. Et pour moi, à chaque match au Centre Bell, on dirait que c’est un samedi! C’est une ville spéciale et on a les meilleurs fans. Ils nous supportent toujours, peu importe. On a des bons dirigeants et de bons entraîneurs. On est en train de bâtir quelque chose de spécial. »

Ce « quelque chose de spécial », ça commence avec Nick Suzuki, sous contrat jusqu’en 2029-2030, et Cole Caufield, dont l’entente se terminera en 2030-2031.

À quand remonte la dernière fois où le Canadien a pu miser sur un aussi bon duo d’attaquants aussi longtemps?

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