Cole Caufield a décoché six tirs vers Alex Nedeljkovic, hier, mais n’a pas été capable de le déjouer. Sa séquence sans but est rendue à sept matchs.
Au cours de cette période, Caufield tiré 27 fois sur le filet, soit pratiquement quatre fois par match. Donc, on ne peut pas dire qu’il n’essaie pas. C’est seulement que ça ne veut pas entrer.
Avec 7 buts en 29 matchs, Caufield se dirige vers un total de 20 et est à des années-lumières de son rythme de l’an dernier, alors qu’il avait enfilé 26 buts en seulement 46 rencontres.
Il avait alors marqué 26 fois en 158 tirs, pour une efficacité de 16,5%. Cette année, il n’est qu’à 6,3%!
Dans le Top 25 de la LNH pour les tirs, seuls Matthew Tkachuk (5 en 105, 4,8%) et le défenseur Roman Josi (6 en 102, 5,9%) font pire que lui.
Car oui, s’il est 127e pour les buts avec 7, Caufield fait partie des meneurs de la LNH pour les tirs, avec 111, ce qui le place… sixième! Sa moyenne de tirs par match est même supérieure à celle de l’an dernier (3,82 vs 3,43). Donc, on le répète, ce n’est pas qu’il n’essaie pas!
En plus, Martin St-Louis lui donne toutes les chances de retrouver sa touche. Il est notamment le 14e attaquant de la LNH le plus utilisé en avantage numérique, avec une moyenne de 4 m 02 s par match, soit une seconde de moins que Nick Suzuki.
Et malgré sa disette, il a franchi le seuil des 20 minutes jouées cinq fois au cours de sept derniers matchs.
Trop en périphérie
St-Louis tente donc d’aider Caufield, mais Caufield devra aussi s’aider lui-même. Trop souvent, il reste en périphérie, à l’extérieur des cercles de mises en jeu. Des tirs de l’enclave ou à bout portant devant le filet, c’est rare dans son cas.
C’est bien beau qu’il soit petit, mais s’il veut recommencer à marquer de façon constante, Caufield devra se sacrifier davantage et aller là où ça fait mal. C’est cliché, mais c’est ça.
Pourquoi est-il autant à l’aise et menaçant en prolongation? Car là, il a de l’espace et il est capable de s’approcher davantage du filet adverse et de l’enclave.
Les chiffres ci-haut le démontrent: Caufield tire autant sinon plus que l’an dernier. C’est seulement que ses tirs sont plus prévisibles et décochés d’endroits moins menaçants.
À lui de changer ça. Personne ne peut le faire pour lui.