Connor McDavid a entrepris une mission lors du renvoi de Jay Woodcroft et de l’embauche de son ancien entraîneur-chef chez les Otters d’Érié, Kris Knoblauch. Ce mandat : guider les siens vers la finale de la Coupe Stanley et soulever ce précieux trophée argenté.
Après un début de saison catastrophique, pendant lequel le numéro 97 n’était pas en mesure de récolter son point par match, l’explosion attendue s’est produite. En date d’aujourd’hui, les Oilers surfent sur une séquence de 16 gains consécutifs. Pendant ce trip, McDavid a récolté un total de 26 points, amenant son total à 67, bon pour le cinquième rang du circuit.
Mais son total de points, McDavid s’en contrefout. Même s’il a raflé le trophée Art-Ross lors de cinq des sept dernières saisons, ce n’est pas son objectif ultime cette année. Loin de là.
À 27 ans, il est mûr pour un autre défi, soit celui de se battre et causer des ravages pendant la valse printanière, comme Leon Draisaitl et lui l’ont juré après la défaite contre les Golden Knights de Vegas le printemps dernier.
«C’est génial de produire offensivement? Évidemment que ce l’est. Mais nous voulons faire partie d’une équipe qui fera des dégâts plus tard dans l’année!»
Au moment de composer ces quelques lignes, les Oilers figurent au troisième échelon de la Pacifique avec un total de 59 points. L’équipe albertaine possède toutefois cinq matchs en main sur les Knights et quatre sur les Canucks. Si les Oilers continuent sur cette voie, ils pourraient monter encore au classement afin de mieux se positionner pour l’amorce des séries.
Croyez-vous que les Oilers réaliseront l’impossible? Partir des bas-fonds, se tailler une place en séries et remporter la Coupe Stanley?