On mentionne souvent que les offres hostiles titillent les directeurs généraux et qu’elles n’ont pas lieu d’être. Mais dans les faits, pourquoi certains DG se lient-ils les mains? Nous sommes en 2024 et à l’intérieur du livre des règlements, il est permis de déposer des offres hostiles à des agents libres avec compensation.
Doug Armstrong ne s’est pas gêné pour livrer l’entièreté de sa pensée à ce sujet, étant très incisif à travers son dialogue:
«S’il existe un code chez les DG de ne pas faire d’offres hostiles, personne ne m’a envoyé de courriel à ce sujet!»
Armstrong a poursuivi son discours en précisant que même si sa maman tenait les guides des Oilers d’Edmonton, les deux offres hostiles qu’il a gentiment remises auraient également été offertes.
«Certains ont dit que je n’aurais pas fait ça à Ken Holland. Il n’y a rien de plus faux. Bien honnêtement, je l’aurais fait à ma mère si elle dirigeait les Oilers. Mon travail, c’est de prendre soin de l’organisation des Blues de St. Louis et de ses partisans!», a lancé sèchement Armstrong.
Armstrong ne peut absolument pas être blâmé puisqu’il a respecté les règles en place concernant les offres hostiles. Point.
Avec cet «exploit», le DG des Blues a considérablement amélioré sa formation puisque Philip Broberg a commencé à émerger lors des dernières éliminatoires, alors que Holloway possède des atouts très séduisants pour un entraîneur-chef.
Au final, Armstrong aura dépensé 4,58 millions pour Broberg, qui est âgé de 23 ans, et 2,29 millions pour Holloway qui, lui, aura 23 ans en septembre prochain. Les deux joueurs devraient jouer au sein du grand-club et avoir un rôle somme toute important en vue du calendrier 2024-25.