(crédit photo: Matt Blewett)

Je choisis Martin St-Louis

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Si demain matin, vous me donnez l’occasion de choisir n’importe quel coach pour diriger les Canadiens de Montréal, je prends Martin St-Louis. Aucune chance que je le tasse de là!

C’est loin d’être parfait et il ne sera jamais le plus grand tacticien, mais il possède quelque chose qui n’est pas comparable, sa passion.

Je le dis en tout respect, mais Martin-St Louis est d’abord et avant tout un vendeur exceptionnel. Avec l’équipe qu’il a présentement sous la main (avec les absences de Dach et Newhook notamment), St-Louis va à la guerre avec des fusils à l’eau. Pourtant, il continue de bien développer ses joueurs en leur faisant croire qu’ils sont les meilleurs dans telle ou telle facette du jeu et les gars achètent ça!

En plus, il défend ses joueurs au point de retourner une critique en compliment. La semaine passée par exemple, questionné sur l’indiscipline d’Arber Xhekaj, il a réussi à prendre un détour pour mentionner que Joel Armia prend aussi souvent des punitions « de bâton » mais qu’en contrepartie, ça lui permet de gagner bon nombre de batailles 1 contre 1. Ça c’est de la vente!!!

La passion a fait de Martin St-Louis un des meilleurs joueurs de l’histoire de la LNH et je pense que sa passion va faire de lui un excellent coach. Le CH est chanceux de l’avoir.

Chanceux d’avoir Slafkovsky

Si la patience est toujours de mise avec Martin St-Louis, elle a aussi été très payante avec Juraj Slafkovsky. Son jeu est incroyable depuis quelques semaines. Je l’avoue, j’ai été un de ceux qui a sérieusement songé à la possibilité de l’envoyer à Laval l’année dernière, ne serait-ce que pour lui donner le goût de ne plus jamais y retourner (la vie dans la LNH est pas mal plus agréable). Plus maintenant. Slaf est devenu un très bon joueur de la Ligue nationale de hockey à 19 ans. Je répète, 19 ans!!

Je parlais du talent de Martin St-Louis pour donner confiance à ses joueurs. L’exemple de Slafkovsky est flagrant. Il ne l’a non seulement jamais abandonné mais il a continué d’augmenter ses responsabilités dans la tourmente. On se retrouve aujourd’hui avec Slaf sur le 1er trio qui réussit ce que d’autres (comme Josh Anderson) n’ont pu faire, c’est-à-dire relancer Cole Caufield et alléger la tâche de Nick Suzuki. Il est gros, il est fort, il est confiant et il rend les autres meilleurs.

Soyons clairs, on n’aura pas de miracles avec Juraj Slafkovsky. Dans une excellente équipe, il ne sera probablement pas sur le 1er trio, mais s’il poursuit sa progression et qu’il atteint son plein potentiel, il sera excellent sur la 2!

Cet article a été rédigé en collaboration avec Marc-André Perreault

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