Juraj Slafkovsky est en train de devenir l’une des pierres angulaires chez les Canadiens en raison de ce «pouvoir» à rendre sa combinaison menaçante. Depuis qu’il se sert bien de son gabarit et que sa confiance a augmenté d’un cran, il est dominant en fond de territoire, devant le filet et en entrée de zone.
Après plusieurs rencontres à compléter un trio avec Cole Caufield et Nick Suzuki, Slaf se retrouve désormais greffé au duo Armia-Monahan et depuis cette mutation, cette ligne fonctionne puisqu’elle a aussitôt développé une chimie. Notons que Slaf a dû changer de partenaires à cause du retour de Josh Anderson.
Cette donnée est en train de prouver que le gros numéro 20 est en mesure de jouer le rôle de meneur sur tous les trios où Martin St-Louis le placera. Maintenant, il se fait remarquer à chacune de ses présences et il devient l’un des favoris de l’armée de partisans du Tricolore.
Que ce soit avec la paire Caufield-Suzuki ou Armia-Monahan, Slaf livre des coups d’épaule, il prend sa place le long des rampes, il se soucie de sa défensive, il joue la tête levée lorsqu’il est en possession du disque, prouvant qu’il a très bien assimilé les enseignements des professeurs à la suite de plusieurs difficultés.
Comme l’a déposé Mark Drake (Eyes On The Prize), contre les Penguins de Pittsburgh samedi dernier, le trio de Slaf a été le seul à obtenir une part de tirs positifs (52,78%), tout en s’imposant en termes de pourcentage de buts anticipés (54,20%). À ce chapitre, le pourcentage global de l’équipe se situait à 42,13%, ce qui est très médiocre.
Ce n’est rien contre Cole Caufield et Nick Suzuki, loin de là. Ces données nous font seulement réaliser à quel point Slafkovsky est en train de devenir une arme sur laquelle le club peut s’appuyer individuellement, comme le souligne Drake.
À partir de là, on peut croire que la saison 2024-25, lors du retour de Kirby Dach, ressemblera à quelque chose de plus étincelant que ce calendrier 2023-24, où le club est ancré dans un processus profond.