Kris Letang a été sélectionné au troisième tour (62e choix au total) lors de l’encan 2005 et il a amorcé sa carrière avec les Pens de façon officielle, après sept joutes jouées en 2006-07, lors du calendrier 2007-08.
Avec cette équipe et ses deux francs camarades Sidney Crosby et Evgeni Malkin, Letang a soulevé pas moins de trois Coupes Stanley, tout en jouant 1087 matchs réguliers et 139 duels en séries, à l’intérieur d’un maillot noir et jaune.
Beaucoup de spécialistes sont d’avis que le numéro 58 achèvera sa carrière au sein des Penguins, mais… Mais est-ce vraiment le scénario qu’a prévu le Québécois de 37 ans, qui a à cœur la ville de Montréal?
Si j’amène Montréal et les Canadiens dans le portrait, c’est en raison d’une énorme information qu’a déposée l’animateur de radio sur le beat des Penguins, Mark Madden. Bref, selon les infos qui sont venues rejoindre son conduit auditif, Letang aurait demandé aux Pens de l’envoyer chez le bleu-blanc-rouge.
Voici les propos en question, tels que rapportés par le site DansLesCoulisses.com:
«J’ai entendu dire qu’il y avait eu des discussions pour essayer d’amener Letang à Montréal à la demande de Letang, mais rien n’a abouti!» – Mark Madden
On apprend donc que des discussions ont été ouvertes entre Kyle Dubas et Kent Hughes, mais celles-ci ne se sont pas transformées en conclusion. Une donnée importante me revient aussitôt en tête concernant l’ajout d’un vétéran vedette: Hughes n’a pas voulu casser son processus avec Jonathan Marchessault.
Il était prêt à l’accueillir au sein de son jeune groupe, mais pour un pacte à court terme et un salaire en deçà des 5 millions de dollars. Notons que Letang empoche un salaire moyen de 6,1 millions de dollars par campagne. Celui-ci s’achève à la suite du calendrier 2027-28, ce qui donne encore quatre ans… pour un joueur de 37 ans.
Le talent, le leadership et l’expérience de Letang seraient certes des atouts pour le jeune groupe du bleu-blanc-rouge, mais ça ne cadre pas dans le procédé de Kent Hughes. Et ce, même si Letang est encore dans une forme spectaculaire, lui qui est une machine d’entraînement hors glace.
Au final, ne rêvez pas, le numéro 58 ne débarquera pas à Montréal afin d’enfiler un tricot tricolore des Canadiens de Montréal.